Christophe Donner - Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive



commentaire : des proches nous en disaient tant de bien qu'on s'est laissé convaincre et qu'on a donc lu ce livre, pas toujours très bien accueilli par ailleurs (correction : en fait, le livre a été plus que bien accueilli. On était tombé sur les deux rares critiques un peu réservées...) On ne regrette pas. Ça se lit à deux cents à l'heure, sans une once d'ennui et avec une certaine jubilation. On est dans le genre biographie romancée, avec en héros de l'histoire : Claude Berri, Maurice Pialat et Jean-Pierre Rassam - trois personnages excessifs qui nous refont à leur manière le bon, la brute et le truand. Et peu importe si la fin est un peu expédiée, on reste agréablement groggy par cette évocation mordante et inspirée du cinéma français des années 60/70. Le titre est une citation d'Orlon Welles.

Commentaires

  1. J'ai commencé le roman "vrai" de Donner. J'aime assez mais je pense qu'il aurait du reprendre son souffle, s'aménager des respirations pour lui et son lecteur au fil du récit romancé des derniers aventuriers du cinéma français. J'ai l'impression qu'il a lui aussi abusé de certains produits consommés par la bande à Rassam. ;)
    (Je n'avais rien lu de cet auteur auparavant. Je l'ai retenu pour son titre qui est excellent.)

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  2. Dans le commentaire, vous dites que ce livre n'a pas toujours été bien accueilli. Pourquoi ? Trop raide ?

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  3. La fin - pour le moins elliptique -, une certaine complaisance, un style parfois limite. Vérification faite, l'immense majorité des critiques sont positives voire dithyrambiques. J'étais mal tombé...

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  4. J'ai espéré quelques passages plus intimes ou plus intériorisés, des respirations dans le roman. La fin m'a laissé sur ma faim. Quant au style, je partage votre réserve. Ce ton à l'arrache n'est pas forcément la meilleure façon de dire le besoin de vitesse, la nervosité et l'exaspération de Rassam. J'ai préféré l'évocation du producteur par Neuhoff dans "Les Insoumis".

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  5. Insoumis qui furent d'ailleurs l'objet du premier billet de ce blog...

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