Emplettes



commentaire : la grosse trouvaille de l'année, sans aucun doute, d'autant plus délectable qu'elle se fit dans un vide-greniers du Val-d'Oise lambda, très familial, dont il n'y avait pas grand-chose à attendre.  C'est sur le stand de l'unique brocanteur présent, écrasé de soleil et d'ennui, qu'on est tombé sur cette pépite, obtenue contre une pièce de 2 €. On était si pressé de partir avec qu'on en a négligé de regarder avec plus d'attention les quelques autres livres que notre brocanteur proposait. On regrette un peu…





Alors qu'on possède beaucoup de textes de Borges, on ne connaît pas cette partie de son oeuvre co-écrite avec son ami et complice Bioy Casares. On s'est donc laissé tenter par ce petit livre de poche. Mal nous en a pris : la traduction, signée d'un certain Eduardo Jimenez, est un pur naufrage. Impossible d'aller au bout du premier conte. On attendra une autre fois, et une autre traduction, pour découvrir Bustos Domecq.






Une curiosité : la version imprimée d'une émission radio qui fit visiblement grand bruit dans les années 1940, juste après la guerre, provoquant en France une panique souvent rapprochée de celle que suscita la fameuse Guerre des mondes d'Orson Welles, en 1938. Une page de l'INA (ici) évoque une autre émission radio, également française, Maremoto, qui en 1924 fit penser à ses auditeurs qu'ils vivaient en direct le naufrage d'un navire.






La quatrième de ce roman de 1978 est prometteuse. Le résultat est malheureusement un peu décevant, même si on trouve ici et là une intéressante évocation de cette fin des années 70.


Commentaires

  1. Superbe couverture (ce bleu profond de nuit post cataclysme nucléaire, ce rouge incendie) que celle du Jean Nocher avec ce lettrage blanc qu'affectionnera Joost Swarte.
    "Oh Lord don't let them drop that atomic bomb on me" disait Charles Mingus et, plus tard, Sun Ra, guilleret :
    "It's a motherfucker
    Don't you know
    They talkin' about
    Nuclear war"

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

      Supprimer
    2. C'est vrai que le livre est un bel objet. J'ai oublié de préciser qu'il était dédicacé par l'auteur.

      Supprimer
  2. Bustos Domecq : essayez de mettre la main sur Chroniques de Bustos Domecq. Un régal.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Traduites par Françoise Rosset, à ce que j'ai vu. Ça doit donc aller.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire