Emplettes


Commentaire : une étonnante édition du classique de Bradbury, avec l'habituelle couverture des Présence du Futur revêtue d'une jaquette reprenant deux visuels du film de Truffaut, sorti la même année, à savoir 1966.

Trouvé avec le précédent, cet autre classique - que l'on n'a pas encore lu - dans son édition J'ai Lu de 1973, avec son illustration assez frappante signée du peintre hongrois Tibor Csernus, un habitué de la collection.



On a trouvé cette bizarrerie dans une boîte à livres - mais on n'a pas encore eu le courage de jeter un coup d'oeil à son contenu.


Trouvé dans une autre boîte à livres, celui-ci date de 1968. Il y a, en fin de volume, la liste des autres Cahiers Libres : c'est fascinant. On remarquera au passage cette afféterie consistant à ne pas mettre de majuscules dans les titres, manie qu'on retrouve chez de nombreux éditeurs (engagés ou novateurs) des années 1960-1970. Une façon, sans doute, de remettre en cause l'ordre établi…



On a hésité à prendre ce volume, avec sa jaquette un peu abîmée, mais il s'agit tout de même de l'édition de 1946, la seconde en quelque sorte, augmentée d'une introduction inédite de l'auteur. Et puis, il ne nous a coûté qu'un petit euro…


On a découvert par hasard un nouvel endroit où trouver des choses intéressantes pour pas cher. L'autre jour, il y avait notamment ces numéros de Photo, mai et juin 1974. Le premier contient des photos d'Irina Ionesco, parmi les premières publiées dans la presse, et qui ont toutes pour unique modèle sa fille Eva, qui devait avoir 9 ans. Des photos assez dérangeantes, pour ne pas dire plus, qui ne pourraient évidemment plus exister aujourd'hui. Une remarque qui vaut d'ailleurs pour les photos de David Hamilton, moins choquantes, mais qui ne passeraient pas non plus. Une autre époque, comme dirait l'autre.





Arnould Galopin (1863-1934) a une riche bibliographique, avec une grande partie de ses livres destinées à la jeunesse. Les petits volumes qu'on a trouvés, format poche, ne sont malheureusement pas datés.   






Fascinant personnage que Ferdinand Lop, qui du début des années 1930 à la fin des années 1950, fut une personnalité incontournable du Quartier latin. Sa notoriété dépassa même les limites de Paris puisque durant cette période il anima toutes les élections, notamment présidentielles, en s'y présentant et en faisant rire les foules. On s'est longuement intéressé à cet excentrique, avant de baisser les bras, incapable de déterminer si c'était un génie ou un brave type téléguidé (et ridiculisé) par des potaches en tout genre. Parmi ses propositions de campagne, il y avait notamment l'octroi d'une pension à la femme du soldat inconnu ou  le raccourcissement de la grossesse des femmes de neuf à six mois. Sa bibliographie est foisonnante. C'est en tout cas la première fois qu'on tombe sur un de ses livres, qui furent pour beaucoup édité par ses propres soins et qu'il vendait, ou du moins essayait de vendre, à tous ceux qui croisait son chemin. Il se faisait un plaisir de les dédicacer - comme notre exemplaire.
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