Emplettes


commentaire : on a cherché ici et là ce qui avait pu amener Isodore Isou à écrire un roman policier, mais on n'a rien trouvé. Le livre est très peu cité. On l'a lu : c'est assez brut dans l'écriture (assez mauvais, d'une certain manière), mais fascinant dans la folie qui règne dans ce roman, de la première à la dernière page. Pas un personnage qui ne soit complètement dingue. Pas un comportement qui ne soit délirant. On sort de cette lecture éreinté.


Un volume de plus à ajouter à notre (déraisonnable) collection des livres de chez Stock 2…



On ne savait plus trop si on l'avait, mais pour un 1 €, on n'a pas eu la force de l'abandonner à son sort. Vérification faite, on l'avait… Michel Yell (de son vrai nom Jules Iehl) était un ami de Gide, Fargue, Charles-Louis Philippe, Larbaud… bref de toute la bande qui tournait autour de la Nouvelle Revue Française. Son roman Cauët fut d'ailleurs, en 1912, l'un des premiers ouvrages publiés par la future maison Gallimard, et qui était encore la Nouvelle Revue Française. Le Déserteur, qui figure dans ce numéro de Commerce, est le seul autre texte que Yell / Iehl ait jamais publié. 



Trouvé dans une boîte à livres, en banlieue. Si le livre est à la hauteur du titre…La belle excentrique est un ballet, ou plus exactement une suite de danses composée par Erik Satie et qui lui fut commandée par une danseuse avant-gardiste, Caryathis, de son vraie Élisabeth Toulemont - qui devint par la suite Élise Jouhandeau. La première eut lieu le 14 juin 1921. Pour en savoir plus sur Caryathis et la Belle Excentrique (le ballet), c'est ici et c'est passionnant.  



On a déjà le livre, on l'a lu, mais on n'a pu résister à cette édition et à ces photographies spectaculaire. On a un petit faible pour la quatrième de couverture du tome 1, avec ce couple féminin sous l'emprise de l'opium…



On aimerait reproduire de cette revue olé-olé, mais on préfère renvoyer à Gallica, qui permet de lire un certain nombre de ses numéros. Le niveau est plus élevé qu'on ne pourrait le craindre, les contributeurs de qualité, tant au niveau des textes que des illustrations, et même des photos. Ce numéro s'ouvre sur la nouvelle d'un certain Georges Sim, plus connu par la suite comme Georges Simenon…



La jaquette de cette édition Club du livre de Gay Talese n'est pas un modèle de raffinement… mais elle a son charme et elle est en parfaite adéquation avec le contenu de l'ouvrage. Un ouvrage dans lequel on est plongé : c'est tout simplement passionnant et mené avec un talent rare. Vive Gay Talese !


Encore une collection et un éditeur qu'on aime bien trouver à l'occasion, surtout dans le domaine anglo-saxon. Ici, une longue nouvelle de Walter de la Mare, au pitch étrange, avec un final dramatique auquel on ne s'attendait pas du tout. Une jolie découverte, en tout cas.



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