Commentaire : Surnommé “Le Mandarin”, René-Louis Doyon (1885-1966) est une figure de l'ombre. Il fut libraire, éditeur (de livres et de revues, à l'enseigne de La Connaissance), mais aussi auteur. Il fut l'ami de Malraux, travailla pour Robert Denoël. D'une belle culture, il croisa une multitude de gens, comme semble en témoigner ce livre de souvenirs, au style enjoué (pour ce qu'on en a lu), et termina sa vie dans une misère noire. Pour plus d'informations, c'est ici et pour la bibliographie des éditions de La Connaissance, c'est là.
On s'est évidemment demandé qui était ce mystérieux Charles-Étienne, dont la bibliographie laisse apparaître des centres d'intérêts bien définis. On a trouvé quelques pistes ici et là, des indications provenant de Pascal Pia. Charles-Étienne serait le pseudonyme d'un auteur français connu et fondateur des éditions Curio - dont il serait par ailleurs le principal auteur. Toujours d'après Pascal Pia, Charles-Etienne serait un “Auteur de romans érotiques à scandale, pseudonyme d'un aimable personnage d'un dilettantisme très wildien et disciple attardé de Jean Lorrain, qui tenait rue Pernelle, entre les deux guerres, une petite librairie spécialisée dans la littérature grivoise et les ouvrages de flagellation.”
Après quelques recherches, on a fini par découvrir le véritable nom de notre auteur : Stéphane Madon, né à Paris en 1883. Mais on n'en sait pas plus…
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