emplettes



commentaire : on a été irrésistiblement attiré par ce titre hautement improbable et cette couverture qui défie toutes les conventions. On pensait à livre porno, mais il s'agit en réalité d'un des nombreux ouvrages consacrés à Guy de Fontgalland (1913-1925), figure religieuse dont ignorait l'existence et qui se révèle fascinante à plus d'un titre. Il faut absolument lire la fiche Wikipédia (ici) pour découvrir de quoi il retourne. Le livre, écrit par un jésuite et destiné aux “jeunes”, est écrit dans une langue magnétisante…





On l'a déjà, mais c'est toujours la même histoire. Il était donné ou presque, etc.


Tout ce qui sauve Bedel de l'oubli, si l'on peut dire, c'est d'avoir obtenu le Goncourt en 1927 pour Jérôme 60° latitude nord. - qu'on lut ou parcourut il y a très longtemps et dont on n'a gardé aucun souvenir. Son journal de guerre, paraît-il, vaut le déplacement.
Son Fascisme an VII (le titre fait un peu peur…) est un court récit de voyage dans l'Italie mussolinienne de 1929. Le regard est critique, mais d'une façon singulière, par petites touches. On a découvert qu'à cette époque la France était la tête de turc des Italiens, du moins du pouvoir et de la presse, animosité qui pouvait aller jusqu'à des violences commises contre les intérêts français en Italie. Son livre fut évidemment mal accueilli par les Italiens. Comme le fut son Monsieur Hitler publié en 1937 (puis saisi et détruit pas l'occupant allemand). De même, son Jérôme 60° latitude nord lui avait valu des problème avec la Norvège. Bedel avait donc un certain talent pour gratter, disons plutôt gratouiller, là où cela dérangeait.
Sinon, le livre ouvre sur une jolie dédicace (imprimée) et il comporte un envoi qui nous semble adressé à Paul Doumer, sans qu'on en soit trop sûr. Il faut dire que Bedel a une écriture pointilliste assez difficile à déchiffrer…







Une manière de classique, puisque ce livre de 1971 est régulièrement réédité. C'est aussi le plus connu de l'auteur (de son vrai nom Jules Gritti) qui, entre autres ouvrages, a aussi publié Comprendre le structuralisme, Comprendre Lévi-Strauss, Comprendre Roland Barthes, Comprendre Edgar Morin et Comprendre René Girard. On reproduit le début de l'avant-propos et celui du première chapitre, très… compréhensibles - ensuite, ça se gâte. 



Ce n'est pas la première fois qu'on croise le nom de Maud de Belleroche, figure sulfureuse dont on avait vaguement tracé les contours ici. On ignore ce que vaut cette biographie de Wilde, mais notre exemplaire est enrichi d'un bel envoi à Marcellin Caze, le fondateur de la brasserie Lipp.




Le casting de ce sommaire laisse pantois.



On ne connaissait pas cette revue (au sous-titre assez épatant), qui dura le temps de trois parutions étalées entre octobre 1973 et février 1974. L'animateur, et principal contributeur, en est Jacques Sternberg, avec quelques invités au premier rang desquels on citera évidemment Roland Topor. Chaque numéro comporte entre autres dix-douze pages de courtes “critiques” sur des livres et films plus ou moins récents, avec de réjouissants pictogrammes inspirés de ceux de Télérama. C'est un véritable jeu de massacre, plein de mauvaise foi et d'arbitraire, dont très peu de livres ou de films sortent indemnes.
En tout franchise, on n'est pas trop client de ce Mépris dont se dégage une aigreur et un fumet mortifère pas très agréable au final… 









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