Emplettes

 

commentaire : on avait peut-être croisé son nom, mais sans y faire plus attention que cela. Pourtant, le destin de Colette Andris (1901-1936) - né Pauline Marie Louise Toutey - est fascinant. Provinciale montée à Paris pour y faire ses études - elle fut licenciée es-lettres -, elle fut figurante dans des revues, mannequin mais devint surtout célèbre grâce à des numéros au cours desquels elle dansait nue. Elle est l'auteure de trois romans remarqués (La Femme qui boit en 1929, Une danseuse nue en 1933 et L'Ange roux en 1935), le second évidemment inspiré de sa propre expérience. Le premier, paraît-il, évoque l'alcoolisme mondain, notamment féminin, avec une rare justesse. Colette Andris eut aussi quelques rôles au cinéma et épousa un riche hommes d'affaires. Elle se fit l'avocate du naturisme, très en vogue à cet époque. Elle envisageait même d'ouvrir une école de danse (nue, évidemment). Elle meurt prématurément en 1936, emportée par tuberculose l'emporte en 1936. Pour en savoir plus, on recommande de lire cet excellent billet : ici



On avait acheté le premier livre de Thierry Coudert consacré à la Café Society, mais pas celui-ci, assez encombrant et, disons-le, pas donné-donné (85€ à l'époque, mais apparemment soldé à 25€ depuis). D'où notre plaisir de tomber dessus dans le cadre d'une brocante, à même le sol, au milieu du vertigineux bric-à-brac d'un vendeur chinois. 10€ : on n'a pas marchandé.





Guy Levis Mano publia à trois reprises cet essai devenu fameux sur les Marionnettes - en 1937, en En 1947 et en 1972. C'est cette dernière édition, tirée à 1055 exemplaires, qu'on est tombé.




Un livre étrange, entre pièce de théâtre et roman dialogué, où plusieurs personnes sont interrogées au sujet d'un certain Mortin et répondent absolument tout et son contraire…

Trouvé dans une boîte à livres… Il y avait apparemment beaucoup de choses pour nous plaire. L'éditeur (qui publia dans les années 1950-1950 quelques intéressantes bizarreries), l'année de publication (1968), la couverture, le titre et quelques éléments de la quatrième de couverture - laquelle pouvait aussi craindre le pire. Et c'est le pire qui l'emporte. Livre mal écrit, assez raciste, dont l'humour fait plouf. Dommage… L'auteure a récidivé un an plus tard avec Les draps de papier, à la Table Ronde (voir ici), également prometteur - mais on se méfie… 


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