Emplettes


commentaire : la librairie La Terrasse de Gutenberg se trouve au 9 de la rue Emilio-Castelar, à l'angle que celle-ci forme avec la rue de Prague - à moins de deux minutes à pied du marché d'Aligre… où l'on a précisément trouvé ce joli petit ouvrage publié à l'occasion des dix ans de la création de la Terrasse de Gutenberg. Environ 80 pages, une douzaine d'autrices et auteurs, au premier rang desquels on a eu la bonne surprise de trouver René Belletto (un sonnet du recueil Loin de Lyon) et Jean-François Vilar, qui livre ici pas moins de 16 pages inédites mettant en scène un certain JFV et Michelle Ferradou, la créatrice de la librairie. Attablés à la Rose des Sables, ils évoquent une série de mystérieux courriers envoyés par Victor Blainville (le héros de JFV). Un beau texte qu'on ne connaissait pas et qui nous fait regretter qu'il ne se se soit toujours pas trouvé quelqu'un pour éditer en un volume les nouvelles dont Victor Blainville est le héros. Dommage…


Il y a 14 ans (!!!), on avait illustré un article sur Catherine Jourdan (voir ici) par une reproduction de cette couverture. On est tombé sur le numéro… où il n'est question d'Alain Robbe-Grillet et de Catherine Journal que sur trois petites pages. Frustrant. 








C'est le huitième livre de la collection P.O.L. Il n'est pas en très bon état, mais on s'était laissé tenter à cause de l'envoi. Le destinataire est le fils de Pierre Dumayet. Sous le nom d'Antoine Gallien, pseudonyme qu'il a conservé par la suite, il a publié en 1967 un roman préfacé par Roland Barthes, Verdure. Il avait à peine 20 ans. On est très intrigué par ce livre.





Encore un Promeneur qu'on ne connaissait pas, avec une longue préface de Patrick Mauriès sur cet auteur aussi méconnu qu'éminemment scandaleux. 



Un nouveau livre à ajouter à notre petite collection des premiers Dilettante. Il s'agit d'un recueil d'articles signés Eugène Dabit (surtout connu pour être l'auteur du fameux Hôtel du Nord - dont ses parents furent les gérants dans les années 1920), articles parus dans des revues et magazines au cours des années 1930 et consacrés à Paris. Le titre du recueil est assez ironique, puisque les textes sont assez sombres. Dabit y évoque les petites gens, les laissés pour compte, avec colère et tendresse. Certains articles (celui sur les “magasins à prix unique” ou celui sur la “foire aux puces”) sont étonnement actuels. À noter la couverture signée Michel Bouvet.





Un petit livre anecdotique mais intéressant - et ce Louis est un étonnant personnage, raison pour laquelle on conseille d'aller voir sa fiche Wikipédia (ici), pleine d'anecdotes, au premier rang desquelles cette interview de Stefan Zweig en 1940 qui laisse rêveur…

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