Emplettes

Commentaire : cette lettre, merveilleuse, se trouve en ouverture de la deuxième livraison (il n'y en eut que trois) de Saisons, almanach des lettres et des arts, revue créée et dirigée par Marcel Arland. Le sommaire est impressionnant… 


Un livre étrange, avec en ouverture une présentation de sa nièce, Bona de Pisis - connue aussi sous son nom de femme mariée, Bona de Mandiargues



La couverture est parfaitement hideuse, mais on ne connaissait pas ce texte et on ignorait qu'il était à l'origine du film de Visconti. Il a aussi l'avantage d'être court.



Celui-ci est plus imposant - un peu moins de 400 pages -, mais contient plus de 200 contes, pour certains très très très brefs (voir plus bas). En bonus, quelques belles illustrations (originales) de Roland Topor.






Quatre titre de la collection “Célébration de” publiée par Robert Morel - une collection qu'on ne collectionne pas, mais ils étaient si peu chers…


Deux classiques du Livre de Poche, en parfait état, où l'on reconnaît sans peine la patte de Pierre Faucheux.


Une jolie trouvaille : la deuxième édition du “feuilleton” Barnabooth, publiée en 1913. Le premier épisode datait de 1908, quand Larbaud avait publié chez Messein (à seulement 200 exemplaires) Le livre de M. Barnabooth, prose et vers - qui devenait en page de titre Poèmes par un riche amateur, ou Œuvres françaises de M. Barnabooth — précédés d'une introduction biographique






On a pensé sur le moment qu'il s'agissait de la première édition. Ce serait plutôt une des nombreuses éditions plus ou moins clandestines / pirates que connut ce recueil (1947-1948 si l'on en croit ce site).


Un ouvrage étrange, composé d'une suite de scènes au cours desquelles un médecin évoque, à coup de textes très courts, les nombreux patients qu'il a eu à traiter. Paresseusement, on livre ce qu'on a trouvé ici à son sujet : 

En 1914, Ramón Gómez de la Serna publie un roman intitulé Le Docteur invraisemblable dans lequel il donne à lire le rapport entre un savoir imaginaire et un savoir réel en cours de démocratisation. À bien des égards en effet, la méthode employée par le protagoniste éponyme, toute invraisemblable qu’elle paraisse, évoque celle de cette discipline nouvelle qu’est la psychanalyse freudienne. Le roman est ainsi publié durant une période où, si les écrits de Freud n’ont pas encore été traduits, la psychanalyse commence à être connue en Espagne, en particulier grâce aux articles de José Ortega y Gasset. Dans un texte faisant la part belle à la fantaisie et à l’imagination et qui présente de nombreuses caractéristiques du genre du récit poétique, Ramón se livre finalement à la fictionnalisation d’une discipline balbutiante et encore entourée de zones d’ombre. 



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