Bernard Quiriny - Contes Carnivores



Chronic'art est un excellent mensuel. Dans Chronic'art, ce mois-ci (avril 2009), il y a une excellente interview de l'excellent Pierre Jourde. Une interview qu'on doit à l'excellent Bernard Quiriny, qui sortit il y a un an (mars 2008) les excellents Contes Carnivores que l'on vient tout juste de se décider à lire. Quatorze nouvelles, qu'on qualifiera de fantastiques et pour lesquelles on invoquera Enrique Vila-Matas, mais aussi et surtout Adolfo Bioy Casares et Jorge Luis Borges. Style faussement simple et irréprochablement maîtrisé. C'est agréable, quand le débraillé inintelligible semble souvent de mise par ailleurs. Du reste, le livre a obtenu le prix du Style en 2008. Et aussi le prix Victor Rossel 2008, une référence pour la Belgique. Il ne reste plus qu'à aller jeter un coup d'oeil à L'Angoisse de la première phrase, publié en 2005 chez Phébus.




Commentaires

  1. Bernard Quiriny alias le minable Raoul Marx, son pseudo sur le forum (aujourd'hui fermé pour cause de trollings tous azimuts) de Chronic'art, "l'excellent Chronic'art" où d'un côté il officiait enveloppé de sa superbe de critique littéraire prétendument objectif et magnamime, et où de l'autre, en tant que Raoul Marx, il s'occupait personnellement, anonymement, consciencieusement, obsessionnellement, de taper sur tous les ennemis du sarkozysme : les repentants, les voyous, les grévistes, les fonctionnaires, les sans-papiers, les syndicalistes, les marxistes, etc. L'imitateur médiocre de Borges cache donc, qu'on le sache, une crapule schizophrène, profondément et ridiculement conformiste, haineuse et suiviste. Le journal papier Chronic'art, qui publia un temps une chronique de ce Raoul Marx en le présentant hypocritement comme un simple "lecteur" alors qu'il en était un rédacteur, vantait sa "mauvaise foi". C'est dire que Quiriny se soucie de la vérité comme d'une guigne. Du reste, son principal souci de petit blanc peureux et sournois, lecteur compulsif d'Ivan Rioufol (dont il copiait en long et en large les chroniques dégueulasses sur le forum), était l'ethnomasochisme qui selon ces tristes sires mine la civilisation blanche chrétienne... Le plus drôle dans cette histoire est que c'est la grenouille de bénitier Juan Asensio (que Raoul Marx défendait contre vents d'hilarité et marées consanguines sur le même forum toujours) qui a perfidement dévoilé son identité dans une de ses notes mal fichues (cliquer sur mon pseudo). Bonne journée, Raoul.

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  2. Comme vous y allez ! C'est curieux, "Raoul", mais votre style me rappelle celui de Juan Asensio, que vous citez, et que je vais lire de temps à autre... Ne seriez-vous pas vous-même un peu "schizophrène" ? Peu importe. Je crois savoir que Bernard Quiriny a bien d'autres pseudonymes, et cela ne me gêne pas, au contraire (puisque j'abuse moi aussi du procédé). En tout cas, je persiste à recommander la lecture de Bernard Quiriny qui, s'il ne joue sans doute pas dans la catégorie des "Grands Écrivains" (le veut-il ?), m'est d'une lecture bien plus précieuse que les "minuiteries" fatigantes et usées qui trustent les prix littéraires (dont je me contrefous) 2009...

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  3. Est-ce que quelqu'un peut me certifier que B.Quiriny existe vraiment?(des photos?bof:on a eu des tas de photos d'Emile Ajar...).Meme question pour Casas Ros:n'a t-on pas plutot affaire à des hétéronymes de E.Vila-Matas(qui fait semblant de mal maitriser le français),en train d'essayer de devenir un 2nd Pessoa?...

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  4. Pour Quiriny, je ne sais pas, moi, allez donc vous promener dans les rues de Dijon. Avec un peu de chance, vous aurez la réponse à votre question. Pour Casas Rosas, je vous avoue que je ne connaissais pas, mais que je vais m'empresser de voir ça de plus près : cela me semble selon mon goût...

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  5. Il existe bel et bien, je peux le certifier. Je le connais et l'ai d'aileurs plusieurs fois croisé dans les rues de Dijon !

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  6. Que dire du commentaire de "Baldanders", sinon qu'il ajoute au fielleux un certain grotesque ? En admettant que ce que dit "Baldanders" ne soit pas purement diffamatoire, ou mensonger, pourquoi ce qui est reproché à Bernard Quiriny serait-il de nature problématique ? Que Bernard Quiriny soit effectivement ce lecteur compulsif de Rioufol méchamment croqué, on s'en bat l'oeil. Bernard Quiriny lit qui il veut et pense ce qu'il veut. Si l'on devait en plus se préoccuper de sonder les reins et les coeurs, où irions-nous ? Que Bernard Quiriny cite Rioufol ou égratigne quelques clowns sous le couvert d'un pseudo, on s'en bat également l'oeil. Et si jamais il devait l'avoir effectivement fait, pourquoi devrait-on le lui reprocher ? Certes, "sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur"... Encore faut-il, cher "Baldanders" (J. Asensio ?), que le blâme que l'on pense adresser ait quelque consistance... Sans cela, il se transforme en cet amas de substances qu'il nous arrive à tous, chaque jour, et à heures régulières, d'expulser de notre corps...

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  7. On reparlera de BQ à la rentrée, avec son roman, qu'on a hâte de lire...

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  8. Le 8 août, c'est ça ?

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