Éric Neuhoff - Les Insoumis




Cinq portraits : Maurice Ronet, Paul Gégauff, Pascal jardin, Jean Pierre Rassam et Dominique de Roux. Pour une fois, on peut se fier à la 4ème :

"Ils sont cinq. Ils sont tous morts et avec eux a disparu un certain art de vivre, quelque chose de très français. Ils ne rentraient pas dans le lot. (...) Ce furent de grands vivants. Séduisants, insupportables, imprévisibles, ils auraient pu être des personnages de roman. Aujourd'hui, ils ne pourraient plus exister. L'époque ne le permettrait pas. Ils s'en ficheraient : c'est une époque qui leur aurait fortement déplu."

Ça se lit à 200 à l'heure (le côté "pétaradant" de Neuhoff), et puis on y revient, forcément, pour revoir ça plus posément.

Pour ne rien gâter, belle couverture.






Commentaires

  1. C'est l'un des meilleurs titres de Neuhoff qui nous donne l'occasion de (re)découvrir des vies bigger than life. En tapant ce commentaire, j'ai sous les yeux le N° des Dossiers H/L'Age d'Homme consacré à Dominique de Roux* (à tout seigneur...), ce passeur inlassable qui voulut faire sortir la Littérature des casernes idéologiques où elle était - et est toujours - enfermée, cette spécificité très française qui ne cesse d'étonner et aussi de désoler les anglo-saxons. J'ai l'impression que la guerre froide ne cessera jamais en France dans les cercles, les académies, les médias spécialisés, les revues...

    * Qui comporte un texte de Neuhoff.

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