Goldmund - The Malady of Elegance




On achète parfois des livres pour la couverture. C'est plus rare pour les disques - si tant est qu'on achète encore des disques. Toujours est-il que cette photo sépia et cette "maladie de l'élégance" ont suscité l'envie.
C'est trois fois rien, d'une certaine manière : quinze petites pièces pour piano - un piano tout nu, avec juste un peu de réverbération. Le résultat est plein de retenue, assez mélancolique. "Ambient", dira Truc. "Minimaliste", renchérira Machin. Entre le Ryuichi Sakamoto de Tony Takitani et Sylvain Chauveau, ajouterons-nous.
C'est bien, certains jours, d'avoir ce genre de disque sous la main.
Il y a en prime le souvenir d'un dîner dans un restaurant de la rue Montmartre, à Paris, avec aux fourneaux un célèbre critique gastronomique. En fond sonore, il y avait justement Goldmund. Et dans les verres un Hermitage 2004, le Pavillon, de chez Chapoutier. Ça marque.

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