On a reçu hier de Montréal le livre de Thierry Horguelin, La Nuit sans fin, paru à l'enseigne de l'oie de cravan. On l'a ouvert... pour ne plus le fermer. Bref, on a lu un rien voracement ce recueil de nouvelles, sept "histoires pour occuper le jour" (comme il est dit en sous-titre). On a été totalement embarqué par cette écriture simple et précise, sans "gras" ni passage superflu, au service d'un fantastique qu'on qualifiera, pour faire vite, de borgésien. Ces histoires de mondes parallèles, d'un temps cyclique répétitif dont les personnages seraient prisonniers sont un régal pour l'esprit et nous ont procuré un vrai bonheur de lecture (pas comme le dernier Jean-Jacques Schuhl, qu'on a balancé au sol d'un geste rageur après 80 pages de souffrance et d'incompréhension).
On connaissait Thierry Horguelin par son site locus solus, sur lequel on est un jour tombé par hasard (impossible de se rappeler l'objet de la recherche) et que l'on visite régulièrement. On est content d'avoir découvert l'écrivain. Et on va s'empresser de commander son premier livre, Le Voyageur de la nuit.
La Nuit sans fin peut se commander cher l'éditeur, en allant ici.
Il s'est bien inspiré du roman Replay paru recemment en Point Seuil. Ecriture médiocre.
RépondreSupprimerPas mal pour un recueil de nouvelles québécois. Pour une fois on y comprend quelque chose.
Je n'ai pas lu Replay, livre dont vous m'apprenez l'existence.
RépondreSupprimerHeureusement que ledit Replay n'est pas signé Camille Laurens ou Marie Ndiaye (si je puis me permettre cette remarque stupide...)
RépondreSupprimerTrès drôle, au contraire !
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