Chroniques du dance floor -Préface


En dépit de quelques petits problèmes structurels, le projet suit son cours. On a ainsi reçu la préface que Didier Lestrade a demandé au journaliste Pierre-Jean Chiarelli et que celui-ci a bien voulu écrire. Une préface aussi personnelle que lumineuse, où tout ce que l'on avait envie de dire est exprimé.
En voici les deux premiers paragraphes

PRÉFACE

En chroniquant la house comme il l’a fait pendant les années 90 à Libération, Didier Lestrade a réussi l’un des paris journalistiques les plus excitants : présenter une musique nouvelle grâce à une écriture elle-même originale. C’est ce qui m’a séduit lorsque j’ai découvert ses articles : un style personnel, presque troublant, composé de détails étonnants qui aident à « voir » et sentir l’intérêt non seulement d’un genre musical en plein essor, mais aussi de toute une culture.

En l’occurrence la culture anglo-saxonne, l’un des personnages principaux des écrits de Didier, qu’il aborde ses combats gays, la musique, les marques et les modes ou même un certain rapport aux lieux et aux êtres. Au départ, ignorant son militantisme, je ne « fréquentais » que le Lestrade journaliste musical. Ses chroniques Disco paraissaient deux jeudis par mois. Des textes d’un ou deux feuillets sur les maxis importés de Londres et des Etats-Unis à ne pas rater et que je lisais, captivé, amusé, fasciné, d’accord ou pas, à la terrasse des cafés aixois. Au lieu d’aller nous ennuyer à la fac, mon pote Franck et moi lisions ces papiers où, enfin, on en apprenait un peu plus sur ces mystères sans visage nommés Ron Trent, Carl Craig et Todd Terry. Cette lecture faisait partie du précieux programme parallèle auquel je m’accrochais en attendant des jours meilleurs.

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