Emplettes



commentaire : un de nos pourvoyeurs en livres promis à la benne avait récupéré en partie une bibliothèque pour le moins olé-olé. On s'est contenté d'un numéro du mythique Sandwich de Libération (« Quand on parcourt les petites annonces de Libé, disait Roland Barthes, on a l’impression de lire vraiment une sorte de roman éclaté. C’est du roman en étoile. ») entièrement illustré par Romain Slocombe (encore très Bazooka) et de romans-photos assez chastes, en tout cas au regard d'autres publications entassées là dans une caisse, dont un remarquable Fais-moi péter la fève dont la couverture et le contenu étaient à la mesure du titre. 
Dans un autre registre, et chez un autre de nos fournisseurs, on n'a pu résister au Clément Vatel, à l'intitulé plus que prometteur... 









Commentaires

  1. La couv' du "Sandwich" est signée Romain Slocombe, un membre du commando de "résistance graphique" Bazooka. J'ai conservé des numéros de "Bazooka, un regard moderne" qui fit souffler un vent frais de dissidence et d'insolence sur l'organe des ex-gauchistes. Malgré - ou à cause de Giscard ? -, l'époque était excitante, sexy, libre, dopée mais on lançait chaque semaine un nouveau projet: fanzine arty, groupe de rock, émissions pour des radios libres, défilés de mode dada, festival punkrr, courts métrages, etc. On portait les cheveux courts, des trench sur des costards serrés dénichés au second hand, des cravates noires (le deuil du vieux monde ?) et un beau bronzage berlinois façon crème des champs ;) On écoutait DEVO, The Cramps, The Clash et Kraftwerk et Maria Callas. J'aimais aussi la soul et le reggae. Ça semble à la fois très loin et très proche. Merci de cette piqûre de rappel.

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  2. Piqûre que je compte bien renouveler dès que j'ai le temps en reproduisant quelques images de Slocombe paru dans le Sandwich en question...

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