Emplettes



commentaire : Quand te tues-tu ? Sans doute est-ce une pathologie lourde qui nous pousse à acheter des livres pareils et, plus grave, à les lire. Le fait est que ce roman d'André Dahl, sorti en 1930, se lit sans ennui, voire même parfois avec jubilation. L'immense Émile Couzinet en tira d'ailleurs un film impérissable, avec Jean Tissier, en 1952.
Le livre de Jean d'Ormesson est cité dans la Bibliothèque invisible de Stéphane Mahieu (voir ici) : dans cet ouvrage de 1971, l'auteur imagine l'histoire d'un empire à situer du côté de la Méditerranée et quelques siècles avant JC. Un empire qui a sa propre littérature (imaginaire) et celle que son histoire a générée.
Le livre de Pierre Abraham est une vraie curiosité : un tiré à part d'un texte paru dans deux numéros de 1934 de la Nouvelle Revue Française, une étude photographique de la symétrie du visage humain, avec d'étranges montages des visages de Stendhal, Ramuz, Paul Valéry ou Landru...
On a pris le numéro des Écrits de Paris, revue d'extrême droite créée après la guerre, pour l'article de Maurice Martin du Gard, Les Matinées de la rue de Villejust. Rappelons que Paul Valéry habitait rue de Villejust. Cela fait deux fois qu'on tombe sur des souvenirs littéraires de Martin du Gard, franchement intéressants (il a croisé à peu près tout le monde dans l'entre-deux guerres), et qui ont été rassemblés dans les Mémorables, parus en trois tomes entre 1957 et 1978, puis en un seul en 1999, chez Gallimard. 1080 pages, rien que ça. 











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