Humour Secret



commentaire : on ne connaissait pas cette collection, dont les couvertures sont franchement magnifiques, modernes, même si elles ont un air de famille évident avec certains Penguin... La collection s'appelle Humour Secret (on ne sait pas trop ce que cela signifie - pas plus que la tortue, du reste) et elle était dirigée par Jacques Sternberg. Entre 1963 et 1967, il y eut quatorze titres (certains volumes sont cartonnés avec jaquette, d'autres non), avec comme auteurs James Thurber, Cami, Copi, Cavanna, et des noms moins connus comme l'intrigant Fritz von Herzmanovsky-Orlando, l'oublié François Valorbe ou le so sixties Honoré Bostel, de son vrai nom Yvan Hornst, redécouvert il y a quelques années grâce à Edouard Baer et à son Bostella. Son livre est irrégulier, un rien désuet, pour ne pas dire démodé, mais pas désagréable à lire. Bostel a aussi publié dans les années 70 un Roman d'un turfiste sur lequel on espère tomber un jour.







Commentaires

  1. Excellente collection, en effet, qui pour ma part m'a permis de découvrir ces géants de la nouvelle que sont Leacock et Thurber, entre autres, et puis Obaldia, aussi. C'est la splendide jaquette qui avait attiré mon attention voici quinze ans, sur une brocante.
    Mais l'ensemble devient assez difficile à rassembler : je n'en ai hélas qu'un demi-douzaine, au plus — me manque notamment. cet intriguant Fritz von Herzmanovsky-Orlando.
    Cela dit, cette collection n'a que peu duré, trop en avance sur son époque, et il n'est pas certain que tous les titres annoncés aient paru.
    Sternberg était un excellent éditeur, entre autres (voir ses anthologies Planète, par exemple) et Julliard publiait alors des auteurs inconnus qui en ont marqué plus d'un — ne serait-ce que Gombrowicz…

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  2. La tortue est dans les cultures orientales, un symbole de sagesse. Et puis graphiquement, c'est jolie une tortue et comme vous le dites, ça rappelle les éditions Penguin.

    Ah Gombrowicz ! Le meilleur polonais d'Argentine.

    C'est drôle les noms de famille, il y avait aussi un réalisateur talentueux qui s’appelait Sternberg, auteur par exemple de l'Ange bleu, d'après le livre du frère aîné de Thomas Mann.

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