Philippe Sollers et Frédéric Berthet au bar du Pont-Royal



commentaire : on nous a gentiment offert ce petit livre de 1993, dont l'ignoble couverture fait songer aux pires heures de la Pensée Universelle. C'est regrettable de laisser passer de telles horreurs. Car le livre, écrit sous pseudonyme (Saint-Lorges est un personnage du Bleu comme la nuit de François Nourrissier), est une satire assez réjouissante du microcosme littéraire parisien de l'époque. Tout le monde, auteurs, éditeurs et journaliste, en prend pour son grade. On se demande si un tel livre pourrait sortir aujourd'hui sans attirer quelques ennuis à son auteur. Celui-ci est très bien informé, et son style neo-hussardien nous laisse penser qu'on a découvert qui se cache derrière le pseudo Saint-Lorges.
Page 105, on retrouve Philippe Sollers et Frédéric Berthet au bar du Pont-Royal, QG de nombreux auteurs et éditeurs, au premier rang desquels les Gallimardiens.





Commentaires

  1. La couv' est assez décourageante mais l'extrait donne envie d'y plonger. Qui est Saint-Lorges ? Besson, Neuhoff,...
    (J'ai reçu les "Chroniques d'un patachon". Je me régale.)

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  2. PS: Je viens de lire Neuhoff dans les libellés (!) Je suis distrait mais content car si on avait parié, j'aurais choisi Neuhoff à cause d'une tournure comme "Les femmes américaines étaient les mieux", le genre d'expression qu'on employait à la fin des 70's.

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  3. Je parie aussi sur Neuhoff.... Et merci pour les chroniques patachonesques !!!

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