De la bibliothèque Stéphane Mallarmé...



commentaire : c'est une vente assez ahurissante qui se tiendra le 15 octobre chez Sotheby's : 284 lots qui proviennent, si l'on a bien compris, de la bibliothèque et des archives de Stéphane Mallarmé, restées à sa mort (1898) entre les mains de sa fille Geneviève, puis entre celle de son mari, Edmond Bonniot, puis entre celles de l'exécuteur testamentaire de Bonniot. Il y a là des manuscrits, des lettres, des éditions rares des œuvres de Mallarmé et des ouvrages qui lui furent envoyés par d'autres auteurs. On ne va pas faire le catalogue de la chose, puisqu'il y en a justement un, de catalogue, qui se consulte avec gourmandise ici
Le fleuron de cet ensemble, nous dit-on, est le manuscrit de 24 pages d’Un coup de dés jamais n’abolira le hasard. Pour notre part, on retiendra notamment ce galet de Honfleur orné de deux vers tracés à l'encore ; l'édition des Fleurs du mal de Mallarmé, qui a lui-même ajouté à la main les poèmes interdits ; ce feuillet énigmatique extrait du Livre ; ce petit carnet de Jules Laforgue avec notes et dessins ; ce poème augmenté de dessin de Jules Laforgue encore ; et cet ensemble de six photographies où l'on voit Mallarmé assez, sur sa chère barque baptisée le S.M. ("yole à jamais littéraire"), aux abords de sa maison de Valvins...
Évidemment, on n'a pas le début d'un commencent de l'argent nécessaire à l'acquisition de telles folies.

























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