commentaire : publiée en 1971 par le magazine Planète, lourde de plus de 400 pages, cette “somme” sur le kitsch s'articule en six chapitres : la vie quotidienne, les arts plastiques, la pornographie, les spectacles, la presse, la publicité. Un peu foutraque, mais plein de choses étonnantes.
On ignore où furent publiés les articles qui composent ce recueil. Le ton est léger, le casting étonnant par sa diversité. La lecture s'annonce très agréable, et quand découvre chez Wiki (ici) la vie de Denis Bourdet dans ses grandes lignes, on a envie d'en savoir encore plus.
Pour ceux qui l'ignorent, il y a deux Thomas l'obscur : une première version de plus de 300 pages publiée en 1941 et une autre d'un peu plus de 130 pages, apparut pour la première fois dans les années 50. Il y en aurait même d'autres, jamais publiées, qui font évidemment fantasmer les plus enragés des fans de Blanchot - déjà occupés à comprendre pourquoi et comment Blanchot a ainsi contracté son texte . Dans notre exemplaire, entre les pages 90 et 91, il y avait cette photo découpée, assez fascinante.
Le principe du livre : l'auteur imagine des lettres écrites à des éditeurs par des écrivains - du moins le croient-ils - pour les persuader de les lire et surtout de les publier. L'auteur (ici) est québécois.
On s'est laissé tenté par ce livre parce qu'il contient trois essais littéraires, dont un consacré à Michel Leiris, mais aussi pour sa couverture, hyper seventies. Renseignement pris, il s'agit d'un des “phonogrammes” qu'Henry Cohen réalisa pour plusieurs centaines de couvertures de la collection Idées nrf de chez Gallimard. Toute l'histoire, passionnante, se trouve ici.
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