Clovis Goux - La Disparition de Karen Carpenter



commentaire : Voilà une quinzaine de jours qu'on a terminé le livre et qu'on ne trouve pas le temps d'en parler ici, alors que c'est une petite merveille, vraiment — d'intelligence, d'écriture, de construction et de sensibilité. Sans conteste une de nos plus délectables lectures de cette année. On ira donc DROIT au but : ACHETEZ !



Commentaires

  1. Réponses
    1. Ça ne devrait pas vous déplaire...

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    2. Je finis juste (mais c'est quasiment fait) les 2 livres (bien) entamés (au delà de 2, j'ai du mal à suivre), "boxe" de Jacques Henric et "Lazare " de Malraux (que je relis pour la énième fois) et j'attaque Karen... je vous dirai.

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    3. C'est pas mal, plutôt bien même. Il faut dire que l'achat du bouquin avait été motivé par votre billet enthousiaste ainsi que par la promesse d'une préface signée Simon Liberati, deux raisons nécessaires et suffisantes pour que j'aille au-delà de ma (semi) détestation de ces biographies "musicales" de groupes ou artistes souvent aussi plates qu'une limande et d'un intérêt plus que limité à ainsi "affronter les méandres d'une existence où les perspectives sont aussi excitantes que l'arrivée des plateaux-repas en classe éco" pour citer Clovis Goux, notre auteur du jour qui vient ici alimenter ce rayon spécialisé et abondamment achalandé des librairies. Et effectivement, bien que la première moitié du bouquin (la partie historico-contextuelle sensée documenter le lecteur sur l'environnement artistique, musical, social, politique du "phénomène Carpenter" made in U.S.A. et précisément encore le "personnage Karen") soit bien trop longue parce que parfaitement documentée partout et ailleurs depuis des lustres, le reste se lit avec intérêt et plaisir. Le style, bien que persillé de quelques sentences bien balancées, reste assez dans la norme de celui couramment utilisé dans ce genre de littérature, ni mieux ni moins bien. La deuxième partie, celle de la "descente" de Karen C., est nettement plus à la hauteur de mes espérances. Mais c'est la préface de Liberati qui arrache tout court et mon adhésion par la même occasion puisque, outre le coup de griffe bien senti sur les biopics, on y découvre un S.L. assez caustique voire polémique (ton que je ne lui connaissais guère... mais tant mieux !) quand il écrit : "Je dois avouer que je suis moi-même fan des anorexiques. J'aime cette démarche identitaire que je trouve plus subversive que la transsexualité, dont les nouveaux moralistes, les curés de l'athéisme libéral, font aujourd'hui l'éloge". Pool ! Bang ! Good shoot, Simon !

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    4. D'aucuns trouvent la préface de SL un poil paresseuse, mais quand on la lit bien, elle est en effet pleine de petites perles... Quant au livre, vous dites que la première partie "historico-contextuelle" est trop longue : le livre étant assez court (un de ses mérites, aussi), c'est une "longueur" toute relative. J'ajoute que le livre est publié dans une collection dirigée par Bertrand Burgalat et Bertrand Dermoncourt...

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    5. C'est vrai, c'est une courte longueur... en radio, on parlerait d'ailleurs d'onde courte. En fait, plus que sa longueur (toute relative donc), c'est surtout qu'elle reprend des éléments (la Manson Family, la pseudo libération psyché, le mouvement hippie sur fond d'assassinat de J.F. Kennedy, la guerre du Vietnam) rebattus, par trop connus... Le portrait des banlieues w.a.s.p. américaines que l'auteur en fait est plus intéressant du fait que le sujet est moins abordé dans ce genre de "littérature musicale" et montre bien l'écrin dans lequel s'épanouira le duo tragicomique de la Carpenters Family. Et ça reste du coup un bon bouquin.

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