Emplettes



commentaire : C'est un de nos lecteurs, dans les commentaires d'un billet précédent, qui nous a donné envie de découvrir cet auteur. Plutôt que d'attendre un coup de chance, on est passé par Internet et on a trouvé pour moins d'1 €, port non compris, ce S. Premier titre (énigmatique au premier abord) d'une trilogie, il fut publié en 1953 et obtint le prix des Deux-Magots en 1954. Le livre fit scandale, paraît-il. Que dire sinon que c'est une vraie révélation. Sans doute inspiré de la vie de l'auteur, le roman est inclassable, d'une incroyable audace dans le fond, mais aussi la forme. Il conte l'histoire d'un tout jeune homme, à peine sorti d'un collège religieux, qui mène une vie de débauche en Suisse et à Paris… Piètre résumé pour un texte difficile à cerner, à la langue impeccable (classique et savamment débraillée à l'occasion), qui possède un pouvoir de fascination rare - sans qu'on soit fichu d'expliquer pourquoi. On va évidemment aller découvrir la suite. 


Publié en 1963, ce Sexologia-Lexicon propose une version non illustrée du fameux Dictionnaire de la sexologie publié un an plus tôt chez Pauvert (et interdit à l'exposition, à la vente aux mineurs, etc.) Une nouvelle édition de la version Pauvert sortira en 1967, en deux volumes : près de 1000 pages ! Sa riche iconographie manque un peu ici, mais le contenu reste fascinant.






Un petit livre par la taille (16x12 cm) et la pagination (une soixantaine de pages), mais au contenu séduisant, Claude Aveline y livrant de façon vivante (il s'agit du texte d'une conférence) de passionnantes considérations sur l'écriture et l'art romanesque. À l'intérieur, on a trouvé cette jolie carte de l'éditeur (PASsy 25-88), avec l'adresse d'une librairie remplacée aujourd'hui par une (chic) boutique de prêt-à-porter - on s'en serait douté…








On parlait récemment (ici) de cette collection dont on avait trouvé trois parutions. En voici quatre de plus, dont trois signés Mapie de Toulouse Lautrec. 


On avait donné ici la liste des 36 volumes de cette collection des années 1920 qu'on essaye de rassembler sans se ruiner. À noter que dans les neuf titres annoncés à paraître, celui de Blanche Rousseau ne vit jamais le jour. Blanche Rousseau qui fit partie des Peacocks, club fantasque et fermé que fréquenta Francis de Miomandre.



Un vrai coup de chance ! On avait trouvé voici quelque temps un livre-hommage à René Julliard paru peu après sa mort (voir ici), livre qui nous avait donné envie d'en savoir plus en lisant sa biographie, par exemple. On est justement tombé dessus, dans le “bac à soldes” d'un bouquiniste des quais de Seine où on a désormais nos (mauvaises) habitudes. On a hâte de s'y plonger. 



Une rareté - en tout cas dans cette édition de 1976. On n'avait jamais rien lu de Kaufman, sauf erreur, et cette Sardine dorée est riche en jolie découvertes, notamment la série de poèmes tournant autour du jazz. On ignore si on a le droit de le dire, mais la traduction de Claude Pélieu nous laisse dubitatif…




Le livre n'est pas dans un très bon état, mais le contenu rattrape la mise. Le comte Gérard de Contades (1846-1899) a une bibliographie relativement conséquente, et assez variée (voir ici). Et d'après ce qu'on a pu lire de ce Comte d'Orsay, il a aussi un style - enlevé et vivant - des plus plaisants. 


Un livre plutôt rare, là encore, au format poche et d'un peu plus de 370 pages, et qui propose une étonnante conversation au long cours entre Jean-Paul Sartre, Pierre Victor et Philippe Gavi. C'est dense, à la fois daté et incroyablement actuel - pour ce qu'on en a lu en parcourant le bouquin.



Des livres, on en trouve aussi dans la rue… comme cette curiosité récupérée dans un carton abandonnée sur le trottoir, pleine de vieux ouvrages fleurant bon la cave humide. On a gardé celui-ci pour sa couverture, le nom de l'auteur, celui de la collection et, aussi, la dédicace. Pour le reste…



Trouvé dans le même carton que le précédent, alors que les deux livres n'ont rien, mais alors vraiment rien, en commun - pas même l'année : 1964 pour celui-ci, 1959 pour l'autre. Il s'agit du cinquième des six romans d'un l'ensemble intitulé Hexagramme et publié entre 1958 et 1970 : Entre les rues (1958), La Cassure (1961), Battement (1962), Analogues (1964), L'Écluse (1964) et Les Troyens (1970). On renvoie le lecteur à la fiche Wikipédia de cette suite (ici) qui oscille apparemment entre le nouveau roman et la théorie telquelisante (Faye a d'ailleurs rejoint Tel Quel en 1963). À noter la drôle d'afféterie consistant à ne pas mettre de trait d'union entre “Jean” et “Pierre”. On ignore si cela a un sens…


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