Emplettes



commentaire : la couverture sexploitation un rien trompeuse (avec son “vente interdite aux mineurs” et son “texte illustré” très exagéré - pas de photos ni d'illustrations coquines, mais deux croquis des organes génitaux masculin et féminin en coupe…), cache en réalité un ouvrage à visée pédagogique à une époque (années 1930, sans doute) où l'information était plus que limitée. Si la moitié de l'ouvrage est consacrée aux maladies vénériennes, c'est sans doute pour une bonne raison.



Réédition de 1952 d'un livre paru en 1927 aux Cahiers Verts, chez Grasset, et enrichie d'une préface de l'auteur et de quelques photographies (un certain Joublin). 



Et deux autres de cette série - dont on va bientôt posséder la moitié des numéros.


On avait déjà ce livre, on l'a même lu (avec plaisir), mais il était ici en si bon état (malgré les salissures sur la couverture) qu'on n'a pas pu résister.




Celui-ci, en revanche, on ne l'avait pas. Et on a hâte de le lire, d'autant que dès la page 29, on voit annoncés des “souvenirs sur le symbolisme” prometteurs. Déjeuners de soleil fut publié en 1942 ; et cette Lanterne magique sortit deux ans plus tard. Léon-Paul Fargue a publié beaucoup de ces chroniques, reprises pour la plupart en volumes et rééditées au fil des ans ; il est dommage qu'elles ne soient pas rassemblées en un ou deux volumes - si tant que cela soit possible. 





Jeter un coup d'oeil à la bibliographie de René Schwaeblé (1873-1938) procure un léger vertige. Ce docteur en droit et en médecine (d'après Wikipédia) est crédité d'une quarantaine d'ouvrages (page BNF ici) a donné dans l'ésotérisme, le spiritisme, le roman policier et les livres olé olé (romans, enquêtes et autres). Il a même publié un livre sur la façon de reconnaître les champignons. Ici, notre polygraphe traite d'une “science nouvelle” qui permet (enfin, permettrait) de découvrir le caractère, le tempérament et l'avenir - rien que ça - d'après la façon dont les gens embrassent. Du grand n'importe quoi ? Probablement. Même si…





Les éditions Persona étaient une émanation de la revue Masques. Crées en 1981, dirigées par Jean-Pierre Joecker, elles publièrent 28 livres jusqu'en 1988, année de leur disparition. Inédits et rééditions dont on peut trouver la liste complète ici, avec un historique complet de la maison.




Celui-ci, on ne l'a pas trouvé pour trois fois rien chez un de nos fournisseurs habituels. On l'a acheté pour le prix d'un livre neuf sur eBay - il est en piètre état, mais sa rareté nous imposait ne pas laisser passer cette chance. 
En établissant l'édition du Prince des cravates, de Lucien Daudet, il y a deux ou trois ans, on s'était efforcé de livrer une bibliographie de complète de l'auteur. Ces Lettres après la lettre (publiées en 1910) faisaient partie des titres mystérieux : aucun exemplaire à la Bibliothèque Nationale. On avait fini par en repérer un à la bibliothèque d'Avignon (pourquoi ? mystère), où quelqu'un avait obligeamment accepté de nous décrire le volume en détail. On désespérait de voir ce qu'il contenait véritablement. On va enfin savoir. Comme Le Chemin mort, premier livre de Daudet, les Lettres après la lettre furent supprimées de sa bibliographie. Elles font aussi partie des six ouvrages que l'auteur publia sous le nom de “Lucien-Alphonse Daudet”, avant de devenir “Lucien Daudet”, en 1920, avec Évidences, paru aux Éditions de la Sirène - l'exemplaire de la Bibliothèque Nationale, soit dit en passant, a mystérieusement disparu. 
À noter, en couverture (on la retrouve à l'intérieur), cette magnifique épigraphe extraite d'un distique de Jules Laforgue (lui-même extrait de la Complainte des pianos qu'on entend dans les quartiers aisés) :

                                    Allez, stériles ritournelles,
                                    La vie est vraie et criminelle.

Et enfin, pour ne rien gâter, un envoi de l'auteur



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