Emplettes



commentaire : on ignore combien Léo Larguier a publié de ces livres de miscellanées, mais il y en a beaucoup, presque toujours agréables à lire. L'auteur, ici, utilise en page de titre un terme qui lui va bien : on trouve un peu n'importe quoi, dans ces Dimanches de la rue Jacob : un vrai bric-à-brac. À part ça, plus personne ou presque ne lit ni d'édite Léo Larguier. 




Un “Cahiers Nouveaux” qui manquait à notre “collection” (c'est le numéro 5, entre Deuil pour deuil de Robert Desnos et Oléssia, la jeune sorcière d'Alexandre Kouprine), avec malheureusement une couverture abîmée. Pour information, Loÿse Baccaris est en réalité Luisa Baccara, qui fut la maîtresse de D'Annunzio…




Cela nous a presque déprimé de ne payer qu'un euro pour ce livre. Un travail monumental, plus de 850 pages… pour se retrouver sur un marché, dans une caisse de livres promis à la benne.

 



L'auteur est assez singulier : banquier, éleveur de chevaux de course, champion olympique d'escrime et auteur de nombreux ouvrages sur des auteurs et personnages du deuxième quart du XIXe siècle - la Monarchie de Juillet, en gros. Ici, il est question d'un personnage singulier lui aussi, qui aimait les chevaux lui aussi, pratiquait la boxe plutôt que l'escrime, et hérita d'un drôle de surnom.


Il est tout petit (10,5 x 14,5), la couverture fait de la peine, mais l'intérieur est plutôt frais et assez étonnant. L'auteur, David Lévi Alvarès, mériterait une biographie (voir ici sa fiche Wiki). Ce qui est étonnant, et charmant, dans ce “tour du monde”, ce sont les “voyages” proposés par l'auteur et rédigés à la première personne : il y en a ainsi des pages et des pages, assez fascinantes - presque Nouveau Roman, pour qui aurait, comme nous, l'esprit un peu tordu. 






Parmi les innombrables vendeurs “sauvages" installés en marge de la brocante de la rue de Flandres,  ce week-end, on est retombé sur le vendeur chez qui, voici quelques mois, on avait fait une impressionnante moisson de livres anciens dédicacés à un certain José Germain (voir ici). Il ne proposait cette fois qu'une poignée d'ouvrages, sans réel intérêt, sauf peut-être celui-ci. Il s'agit d'une traduction du chapitre (ou livre) XIII du Banquet des Sophistes (ou Banquet des Sages - voir ici) d'Athénée de Naucratis, chapitre (ou livre) consacré à l'amour. C'est un recueil, parfois coquin, de citations glanées ici et là. Notre exemplaire, outre son envoi, a la particularité d'être un des 40 exemplaires hors commerce imprimés sur un drôle de papier saumon.

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