Emplettes




Commentaire : tous les livres présentés cette semaine ont un point commun. Ils ne nous ont rien coûté : on les a en effet trouvés dans la rue - en trois fois, dans des endroits différents, dans des poubelles ou dans des cartons abandonnés sur le trottoir et promis aux mêmes poubelles…
Avec, pour commencer, deux de ces romans policiers comme on en vit fleurir dans les années 50, de faux romans américains écrits par des Français, avec un style et des personnages caricaturaux. Les quatrièmes de couverture donnent le ton…






Paru en 1913, ce roman est apparemment un classique de la littérature exotique, régulièrement réédité jusqu'à nos jours. La toile de fond en est la construction d'une ligne de voie ferré en pleine jungle indochinoise.


Une traduction d'un livre allemand. On ignore ce que vaut ledit livre, mais l'illustration (signée O.K. Gérard) est vraiment belle.







Pseudonyme de Jacques Ploncard, antisémite, antimaçonniste, compliste et autres joyeusetés. Le livre est apparemment un violent pamphlet contre SdB, qui obtint le prix Goncourt avec ses Mandarins en 1954.


Un ancêtre du Quid, en quelque sorte, qui se voulait une “petite encyclopédie de la vie pratique, contenant toutes les connaissances d'utilité journalière”. La plus ancienne édition qu'on ait trouvée, et donc peut-être la première, est de 1916. La nôtre date de 1947.






Trouvés dans une poubelle, donc (le couvercle était ouvert, précisons-le), et absolument neufs, sans doute jamais ouverts.



On ignorait qu'il y avait eu un roman, à l'origine du livret de l'opéra de Gershwin. Il fut publié dans les années 20 en France, avec une préface de Daniel Halévy. Notre édition, des années 40, est enrichi d'une assez belle jaquette, avec son illustration signé René Brantomme, prolifique illustrateur dont on pourra découvrir l'étonnante carrière ici et (pour sa contribution aux étiquettes de camemberts…) Le livre n'est plus édité.


On aurait pu ne pas le prendre, mais… cette illustration de couverture nous a intrigué (l'auteur est d'ailleurs illustrateur et peintre, mais aussi auteur-compositeur) - et la première page aussi. On verra bien…



C'est apparemment le chef-d'oeuvre de cet auteur qu'on connaît sans l'avoir lu. On a hâte de voir de quoi il retourne. Les choses commencent très fort, avec un envoi spectaculaire à Valery Larbaud…



On ne connaissait pas cette jolie collection musicale des années 30, consacrée à la musique à la “musique légère”. Chaque volume était composé d'une préface présentant le musicien ou l'interprète (une douzaine de pages) et d'une série de partitions (une quarantaine pages). On ignore combien de volumes ont réellement vu le jour.




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