Emplettes

commentaire : c'est un tout petit livre rouge (13x9), sans date (années 20 ? années 30 ?). La postérité n'a pas été tendre avec l'auteur : rien à son sujet sur Internet, et rien non plus sur son livre. C'est regrettable, car son travail est impressionnant - avec ici et là des phrases involontairement drôles. 

Le livre d'Yves Salgues sur la drogue, L'Héroïne, une vie, reste un grand souvenir de lecture - il nous reste à découvrir ses deux autres livres sur le sujet : Le Testament d'un esclave et La Drogue : le calvaire et la grâce. Il a aussi publié de la poésie, des romans et quelques biographies de personnalités qu'on serait bien en peine de relier entre elles : James Dean, André Malraux, Salvatore Adamo, Serge Gainsbourg… et Charles Aznavour.

Le titre est prometteur, mais on craint que ça n'aille pas plus loin. On verra bien. Le nom de la maison d'édition nous a fait sourire - les fans de Patrick Mauriès (et les autres) comprendront.

Une amusante uchronie proustienne, en quelque sorte, où l'on découvre que Marcel Proust fut blessé durant la Première Guerre mondiale, soigné à Commercy par un certain Dr Vendôme et emporté par une mauvaise bronchite en novembre 1915. L'ouvrage se présente sous la forme de quelques lettres adressées par Maurice Vendôme à sa soeur Yvonne. Marcel Proust n'a donc pas écrit la Recherche (il n'a publié que Du côté de chez Swann) et il est presque totalement oublié. C'est Nicolas Ragonneau qui a trouvé et rassemblé ces lettres, accompagné de quelques notes et d'une postface. Le livre est très bref, mais on y croit complètement.  

On aime bien les livres des éditions de La Pionnière, tout en regrettant leur cherté. On a trouvé celui-ci pour pas un rond chez un de nos fournisseurs d'Aligre (qui, soit dit en passant, a partiellement rouvert), dédicacé par l'auteur de l'édition. 

Un livre assez étonnant dans sa conception puisque la première page fait office de couverture, la page 2 se retrouvant en deuxième de couverture. Pas de page de titre et autres : on rentre directement dans le livre. La dernière page, elle, se retrouve en troisième de couverture - avec un envoi de l'auteur à Georges Conchon. Et en quatrième de couverture : l'achevé d'imprimer. L'éditeur Robert Morel a publié un certain nombre de romans selon le même principe. Un petit prière d'insérer en dit tout de même un peu sur le livre. 

Quant au Flo de Jean Fougère, on n'en a pour l'instant lu que quelques pages, plutôt plaisantes. On ne connaissait pas cet auteur, qui a pourtant une importante bibliographie (à examiner de plus près), a été éditeur chez Gallimard (entre autres) et a publié à La Table Ronde un recueil de souvenirs qui mérite peut-être qu'on s'y intéresse (voir ici).

On avait déjà la première édition - Hachette P.O.L., 1981 -, sa réédition récente chez Stock, mais pas celle-ci (qui date de 1983). C'est chose faite. En en vérifiant l'année de publication de la première édition, sur Internet, on découvre (on l'ignorait) que le texte parut même une première fois dans la Nouvelle Revue Française, en 1980. Sans les dessins de Pierre Le-Tan.

C'est dans cette collection que les premières traductions des aventures de Bennett furent publiées avant d'être reprises en Bibliothèque Verte - dans laquelle on les découvrit. Ce roman, le cinquième de la série créée par Anthony Buckeridge en 1950, fut publié en 1953 en Angleterre, en 1964 dans l'lIdéal-Bibliothèque et en 1970 dans la Verte. Deux choses au passage : 

• dans la V.O., Bennett s'appelle Jennings, et Mortimer, Darbishire ; 

• les traductions françaises sont des versions tronquées des textes originaux - tronquées et expurgées : on a apparemment sucré tout les passages relatifs aux châtiments corporels, pour ne pas choquer les jeunes lecteurs français…

Une curiosité de 1904, écrite par un médecin spécialisé dans les maladies infantiles et respiratoires, et tout particulièrement la tuberculose. Il fut aussi l'un des fondateurs du Touring Club, créé en 1890 par des vélocipédistes : le but était de développer la pratique du vélo, mais aussi le tourisme. Ce livre propose un ensemble de conférences et d'articles, bien écrits, vivants - témoignages d'une époque où le tourisme avait un tout autre visage.