Emplettes



commentaire : Le duo Keller-Brainin a publié huit romans d'anticipation entre 1953 et 1956. Henri Keller et Grégoire Brainin sont des pseudonymes, un parmi d'autres utilisés par François Richard et Henri Bessière. La fiche Wilkipédia de “F. Richard-Bessière” (ici) les crédite d'une centaine d'ouvrages, entre les années 50 et les années 80. La même fiche fait aussi état de problèmes entre les ayant-droits de Richard et ceux de Bessière, lequel serait apparemment plus l'auteur que Richard. Voilà ce que c'est de travailler en tandem… On a lu la moitié du livre : c'est assez mauvais et fascinant.




Acheté pour quelqu'un de notre entourage que le sujet intéresse… On remarquera au passage que ce 10/18 n'est pas numéroté ; il porte simplement la lettre “b’.




Le défi, ici, est “d'expliquer” Proust en 70 pages, dans un petit format (11,5 x 15,5). Bon courage… Peu de renseignements sur cette collection, probablement créée dans les années 40. Quelques-uns des livres annoncés ne virent apparemment pas le jour (Baudelaire, Mallarmé). En revanche, il y eut un Paul Valéry, qui n'était pas prévu.



Créée en 1941, la revue Confluences “dura” jusqu'en 1946 et livra 38 numéros. Cette “revue de la renaissance française” vit le jour à Lyon, sous la direction de Jacques Aubenque, bientôt remplacé par René Tavernier. Les écrivains qui se retrouvaient dans Confluences avaient apparemment pour point commun leur hostilité au régime de Vichy et à la Collaboration. Le sommaire de ce numéro de 1943 est impressionnant : par le nombre des intervenants, leur étonnante variété et par certaines confrontations - Joe Bouquet lecteur de Maurice Blanchot, par exemple. 





On ne connaissait pas cette “Bibliothèque Laffont des Grands Thèmes”, ambitieuse coproduction franco-espagnole des années 70 qui se proposait en cent volumes de résumer “la problématique de l'homme d'aujourd'hui”. 14 400 pages, 10 000 illustrations en couleur pour faire “le point sur notre époque dans toues les domaines depuis la mutation de mœurs et des idées jusqu'aux fantastiques progrès des sciences et des techniques. Une collection qui permet de prendre conscience et de comprendre les changements qui assaillent aujourd'hui l'homme et la société”. Chaque exemplaire s'ouvre sur un entretien avec une personnalité -  Ettore Sottsass dans Le Design, par exemple.



On du mal à résister aux volumes de cette collection quand ils nous tombent sous les yeux. Et ici, ce Bonnes vacances en France, publié en 1959, nous a paru de circonstance… 


On n'est pas spécialement lecteur de Lafcadio Hearn, mais quatre choses nous ont séduit dans cette édition de Kottō, de Lafcadio Hearn (1912) : son prix (les 1€ habituels), le fait qu'elle soit numérotée et puis sa provenance : la bibliothèque du Cercle de l'Union Artistique, un machin très sélect créé (sauf erreur) en 1860 et qui dura jusqu'en 1946, année au cours de laquelle il fusionna avec le Nouveau Cercle de la rue Royale pour former le Nouveau Cercle… La quatrième chose, très chic, c'est le pro dono, joliment calligraphié.




Un classique des années 80, pas lu, mais qui nous a toujours intrigué parce qu'on y voit en couverture une photo d'un de nos films préférés : le Hammett de Wim Wenders, avec Frederic Forrest. 



On tombe presque tous les ans sur le livre, qu'on a déjà, qu'on porte en haute estime, et que l'on revend chaque fois à bon prix 

Commentaires

  1. Deux couvertures "remarquables", celle plutôt épurée de l'ouvrage consacré au design avec le logo GT (pour grands thèmes) calé sur la forme géométrique de la structure métallique du fauteuil, et celle plutôt chargée, mais non dénuée d'attrait (son coté "bâclé" ?), du 10/18 "germanique".

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