Emplettes

 

commentaire : il n'est pas en parfait état, mais il ne nous a pas coûté cher. C'est le deuxième Burroughs publié par Christian Bourgois, en 1969, après La machine molle - et c'est le 76e livre publié par CB. À noter qu'en quatrième de couverture, il est écrit “traduit de l'américain par Claude Pélieu”, alors qu'en page de titre on peut lire : “traduit de l'anglais par Mary Beach, adaptation de Claude Pélieu” - ce qui n'est pas exactement la même chose.




On ne s'intéresse pas trop au couple Maritain, mais cette table des matières faisait assez envie. Les Éditions de la Maison Française furent créées en 1940 par Vitalis Crespin et Isaac Molho, lequel avait ouvert cinq ans plus tôt la Librairie de France, à New York. Leur premier livre est Tragédie en France d'André Maurois. Ils publieront en tout plus de 120 titres, signés par 72 auteurs, dont Saint-Exupéry et son Pilote de guerre.







On ne l'avait jamais vu, celui-ci. Et on a donc été agréablement surpris de découvrir que parmi les 18 interventions, une était signée Patrick Mauriès (Une éloge des souris) et une autre par Frédéric Berthet (Idées sur le roman), qu'on retrouve tous les deux dans plusieurs des discussions qui suivent chaque intervention. Alain Robbe-Grillet est agilement de la partie. On a hâte de lire ça !



On est au milieu des années 80, et quelqu'un, aux éditions du Chêne, a une idée : “Tiens, on va faire un truc original, à mi-chemin entre le guide de voyage et le livre de charme. On fera ça avec Jean-François Jonvelle. Les guides Jonvelle… Vous me suivez ?” Quelqu'un a dû suivre, car trois titres virent le jour - à Saint-Barthélémy, Marrakech et Venise. D'autre étaient prévus, qui restèrent apparemment à l'état de projet. Dans le volume qu'on a trouvé, on suit une jeune, très jeune fille, plus ou moins habillée (ou déshabillée, comme on voudra), dans différents coin de Saint-Barthélémy, avec un texte à la première personne du singulier qui est censé être un carnet de bord de son séjour à Saint-Barth. À la fin, quatre pages d'adresses pour accréditer le côté “guide” de la chose. On ignore si ces livres eurent un grand succès, mais ils sont aujourd'hui assez recherchés.





On avait énormément aimé Tropique du valium, découvert l'an dernier (voir ici), et on attendait beaucoup du premier livre de cette autrice. D'où une certaine déception à sa lecture. C'est outré, le style “destroy” est un peu fatigant, et on a vraiment du mal à suivre la chronologie et le cheminement psychologique du personnage principal, à savoir PF elle-même. On s'en tiendra donc à Tropique du valium.





Certes, il est dans un état déplorable, mais on ne tombe pas tous les jours sur des livres des Éditions de la Revue Blanche. Il ne s'agit pas d'un livre de recettes, mais d'une suite de fantaisies, plus ou moins drôles, de plus ou moins bon goût, rimées ou en prose. On en reproduit une, ni la pires ni la meilleures, qui a le mérite d'être courte.










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