Emplettes

commentaire : on ignore si on le lira, mais cette couverture, vraiment, était trop magnifique pour qu'on laisse passer ce livre. Comme quoi, avec juste une photo noir et blanc et un peu de typo, on fait des merveilles.

 

1971, photo de Martine Franck. Lire ce magazine est intéressant à plus d'un titre, notamment pour se rendre compte combien l'air du temps est proche de celui début des années 1970…




On aime bien les livres sur les livres, et celui-ci ira rejoindre les autres même si, pour être honnête, il est assez décevant.



Il était perdu dans une interminable rangée de livres à 1€. Pourquoi a-t-il accroche notre œil ? Mystère. En tout cas, il y avait à l'intérieur cette jolie surprise d'un envoi de l'auteur à Nelly Kaplan.




On connaissait de nom, mais on ne s'y était pas intéressé plus que cela. C'est parfois un peu daté, mais pas tant que cela et souvent très drôle. En lisant la page Wikipédia de Jules Feiffer (né en 1928 et toujours vivant), on a découvert qu'il avait aussi écrit des scénarios, dont celui de Ce plaisir qu'on dit charnel de Mike Nichols et, plus étonnant, celui de I Want to Go Home d'Alain Resnais.





On l'avait déjà, mais à 1€…


Un ouvrage singulier, dont le comique nous a en grande partie échappé : il faut sans doute s'intéresser aux chevaux et à l'équitation, ce qui n'est pas notre cas. Une première édition parut en 1913, sans illustrations. Celle-ci est la seconde, illustrée par l'auteur - qui serait un certain Robert Jean Paul Joannis (George Vallier étant un pseudonyme).


C'est le premier livre de Marguerite Duraille, qui publia également plus tard Mururoa, mon amour. C'est hilarant.




On ne connaissait pas ce livre, très court, très sec, très sombre, publié en 1945, et qui décrit les exactions des soldats allemands à la toute fin de la guerre, dans le petit village du sud-ouest où il s'était réfugié. Il évoque aussi la figure sinistre "du" collaborateur du village, qui fait régner la terreur jusqu'au jour où la situation se retourne. Dommage qu'aucun éditeur n'ait réédité l'ouvrage, illustré par deux photos glaçantes de familles assassinées avec une sauvagerie sidérante.

Il faudra qu'on lise un jour les deux premiers romans de Jean-Edern Hallier, afin de comprendre si oui ou non c'était (comme il l'affirme lui-même) un grand écrivain en devenir - la suite n'étant pas très convaincante. Cette Cause des peuples est son troisième livre, autobiographique. À noter, en quatrième de couverture, une amusante revue de presse imaginaire - il devait être le premier à faire ça - et, sur la page "Du même auteur" des citations élogieuses… et un peu pathétiques. 




Ça n'est pas paraît-il pas très bon, mais on ne résiste pas aux Marabout Fantastique et aux illustrations d'Henri Lievens.


Commentaires

  1. On pourrait presque croire que l'illustration en couverture de "équitation perpendiculaire" est de Willem, trait et couleurs proches de celle du néerlandais.

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    1. La typo est assez ratée, mais l'illustration est en effet beaucoup plus réussie.

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