Commentaire : on possède déjà ce Temps mort, qui est le premier livre publié par René Belletto. Mais ici, il est enrichi d'un envoi, ce qui nous le rend évidemment précieux, envoi dont le destinataire n'est pas n'importe qui : Claude Seignolle. Et cet exemplaire est orné de l'ex-libris de ce dernier. Explication : l'ouvrage se trouvait parmi des centaines (milliers ?) d'autres étalés par terre, boulevard de Reuilly, à l'occasion d'une brocante. Tous provenaient de la bibliothèque de Seignolle, dont on est visiblement en train de vider la maison de Chatenay-Malabry.
Il y avait sans doute des trésors, dans ce fatras, mais il aurait fallu du temps pour tout examiner en détail - et on n'avait pas trop de temps, justement. Et les prix demandés pour les livres étaient un peu trop élevés à notre goût. Dommage…
Celui-ci aussi provient de la bibliothèque de Seignolle et contient donc son ex-libris. Maldoror avec l'ex-libris de Seignolle, cela ne manque pas de style… On ne possédait pas cette édition des oeuvres complètes de Lautréamont, avec cette prodigieuse couverture signée Pierre Faucheux.
C'est le dernier livre en provenance de la bibliothèque de Seignolle. Il nous a intrigué. On ne connaissait pas ce livre écrit à la fin des années 1920, ni son auteur, tchèque.
C'est la toute première édition de ce livre, lu il y a une éternité et qu'on avait beaucoup aimé. L'occasion de le relire…
Ce n'est pas tous les jours qu'on tombe sur des livres d'Edward Gorey - ce qu'on regrette évidemment. Celui-ci date de 1972. À l'époque, l'éditeur suisse Diogenes était un peu l'agent de Gorey en Europe. Le livre est étrangement trilingue - anglais, français et allemand…
Une autre des jolies trouvailles de la semaine, cet ensemble de six contes de Jacques Cazotte, précédés d'un notice biographique et d'une bibliographies signées Octave Uzanne. De Cazotte, on ne connaît que le Diable amoureux…
Commentaires
Enregistrer un commentaire