Jean-Pierre Montal - Maurice Ronet, les vies du feu follet



commentaire : nouvelle pause dans notre / visite de l'Intérieur de Thomas Clerc, entre la cuisine et le salon, pour lire cette évocation de Maurice Ronet par Jean-Pierre Montal. Évocation, donc, plus que biographie : moins de 180 pages écrites avec style, passionnées et passionnantes, fruit de plusieurs années de travail, pour tenter de tracer les contours d'un homme fuyant et imprécis, un peu à l'image de son étrange carrière cinématographique qui fait se côtoyer chefs d'oeuvre et purs nanars. Montal n'hésite pas à éclairer des zones d'ombres qui pourront en effaroucher certains. Tant pis pour eux. On a pour notre part découvert un homme brillantissime, flambeur, douloureusement tourmenté et en quête permanente de réponses qui lui échappaient avec constance. À noter, en fin de volume, un étonnant entretien avec cet étrange personne qu'était Jean Parvulesco. Et aussi, page 132, ce petit bijou de phrase : "À Paris, on a toujours l'impression d'être né trop tard...", dont on ignore si elle est de Montal, de Ronet, ou de quelqu'un d'autre encore.

À la faveur du livre, on a découvert que Ronet était l'auteur d'un étonnant Bartleby, réalisé pour la télévision française  :


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