Emplettes



commentaire : on ne l'a pas acheté, celui-ci, on l'a trouvé par terre ou presque. Le titre est évidemment formidable. Le propriétaire du livre a indiqué en page de titre (au stylo) qu'André Harcoutr était le pseudonyme de Pierre Gentil - il a même noté son adresse et son numéro de téléphone - un numéro à sept chiffres... Renseignement pris, Pierre Gentil (1919)-2002) fut “administrateur de la France d'Outre-Mer”. Le livre est un ensemble de souvenirs dont on n'attend pas grand-chose. Mais quel titre... 


Un livre sorti l'an dernier, qu'on n'avait pas acheté (on était passé à côté, c'est étrange), et qu'on est tout heureux de trouver. Il retrace la trajectoire incroyable de Jean-François Bizot, que l'on connaît en partie. Dans l'une de nos premières “Emplettes” (ici, en 2011), on évoquait JLB, justement, qu'on croisa (trop) furtivement, et on émettait le souhait “que quelqu'un écrive un livre intelligent sur lui, un jour”. Le livre est là. Et visiblement, il n'est pas bête.


On continue d'acheter (quand on les trouve, ce qui est rare) les volumes de cette revue littéraire et politique créée en 1968, il y a 50 ans tout rond, par Jean-Pierre Faye (notamment) après son départ de Tel Quel. Elle fut d'abord publiée au Seuil, puis chez Seghers-Laffont. On est fasciné (à défaut de toujours tout comprendre...) par ces avant-gardes des années 70-80... Ce numéro 79, d'octobre 79, comprend un hommage à Danielle Collobert (décédée en 78) et deux textes d'Agnès Rouzier, auteure d'un texte fascinant publié en 1974 chez Change, justement : Non, rien.

 

On avait évoqué (ici, en 2011 encore) cette collection d'inédits publiés chez 10/18 dans les années 60 et dirigée par Jean-Edern Hallier, Michel-Claude Jalart et Dominique de Roux. On en possédait les trois premiers volumes, publiés en d'un coup en 1964, mais sans numérotation 10/18 - le Robic, le Lettau et le Bellefroid. Cinq autres volumes ont été publiés par la suite, l'année suivante, dont le Ristat, mais avec une numérotation 10/18. Le Ristat porte le numéro 297. Bizarrement, ces livres semblent avoir rapidement plus ou moins disparu du catalogue 10/18... 






Commentaires

  1. Et bien , j'aurais dû vous connaître avant que je ne balance (quasiment au dépotoir), juste avant mon récent déménagement, ma vingtaine de numéros de la revue Change, je vous en aurais fait cadeau... bon, c'est un peu con de dire ça maintenant puisque désormais... il est bien trop tard.
    J'ai un excellent souvenir d'une conférence de Faye sur Nietzsche, donnée ici à Nancy mais aucun des Change.

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  2. Vingt numéros d'un coup, je crois que ça m'aurait déprimé - il faut être solide pour lire ou relire ces trucs aujourd'hui...

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    1. C'est certainement la raison pour laquelle j'ai fini par m'en séparer car même si j'en aimais la maquette, le parti pris (davantage que la ligne éditoriale), je crois que je n'ai jamais réussi à en lire un numéro entier, à peine quelques articles (je me souviens d'un numéro entier sur "l'Amérique" qui était un peu plus appétissant), j'ai toujours bien aimé le bonhomme J.P. Faye, ai parfois réussi à en lire quelques pages mais le reste de l'équipe, wouah, y en avait des sacrément rudes...

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