Emplettes



commentaire : un petit (54 pages) livre fameux, qui fit beaucoup parler de lui à sa parution, et continue de le faire. On l'a trouvé ici dans son tout premier tirage, celui du 10 janvier 1952, apparemment recherché. Craignant que le vendeur n'en demande un prix exorbitant, on l'avait d'abord laissé, sans même demander combien il était vendu. Mais, comme cela arrive, un vague regret mêlé de doute a commencé de nous tourmenter. Alors, on est revenu sur nos pas. Résultat : 3 €. À présent, on regrette de ne pas avoir examiné plus sérieusement tous les autres livres que proposaient notre vendeur.




commentaire : la quatrième de couverture est assez décourageante. De même qu'est assez décourageant le commentaire d'un lecteur sur Amazon (on voulait en savoir plus sur le livre…) :

Ce livre de François Poirié contient à peu près une dizaine de paragraphes bien serrés sur Delphine Seyrig ! Pendant le reste du livre, long, très long, interminable, Poirié nous parle de ses amours, de son frère mort dans une prose pseudo-poétique que par charité on hésite à qualifier de prosopoppée. Livre nombriliste, Poirié aime Poirié aimant Seyrig et ne parle que de lui. Il aime François Mitterand, Anne Hidalgo et surtout les personnalités comme Laure Adler et Marguerite Duras qui pourraient l'aider dans la vie. C'est grotesque, mauvais et ordurier sur les femmes d'un certain âge traitées systématiquement de vieilles peaux à part celles, bien sûr, qui peuvent favoriser son ascension culturelle. Un livre d'une médiocrité harassante qui ne rend surtout pas grâce à la beauté et l'absence de vulgarité d'une femme comme D Seyrig.

Mais on va quand même tenter le coup et juger par nous-même…




L'histoire habituelle de ces livres précieux qu'on trouve perdus dans ces caisses de “drouille” (ici tasses et soucoupes dépareillées, ouvrages d'informatique, cendrier Novtel, etc.) en se demandant qu'où ils viennent et comment ils on atterri là… 



Un ouvrage de 1943 qui, franchement, donne assez envie de s'y mettre. On comprend, à lire la bibliographie en quatrième de couverture, que les temps n'étaient pas faciles…





On ne sait pas si on a le droit de le dire, mais on n'est pas trop fan de la poésie d'Edward Estlin Cummings…




En feuilletant ce livre, on a bien aimé cette phrase : “Retrouver un livre comme on retrouve une pièce après une longue absence” - d'autant qu'on peut retrouver un livre de deux façons, soit en le relisant, soit en retrouvant l'ouvrage lui-même - perdu, mal rangé, prêté, etc.




On aurait préféré le trouver dans sa première édition, dans la collection l'Air du Temps, mais on se contentera de celle-ci. Cela fait longtemps qu'on avait envie de le lire.





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