Emplettes



commentaire : on ne connaissait pas cette novélisation du film de Jacques Tati, publiée d'abord aux éditions Robert Laffont, en 1958, avec des dessins de Pierre Étaix, en même temps qu'une novélisation des Vacances de M. Hulot, signée des mêmes Carrière et Étaix. La version Idéal-Bibliothèque (au texte condensé) bénéficie des (épatantes) illustrations de Jacques Poirier. Les circonstances qui ont mené Carrière à ce projet sont amusantes : il avait une vingtaine d'années (23 ou 24 ans), n'avait publié qu'un roman, Lézard (1957, chez Laffont, apparemment introuvable), et son éditeur, qui avait acquis les droits des deux films de Tati pour les adapter en livres, mit en concurrence plusieurs de ses auteurs, afin de déterminer qui se collerait à ce travail délicat. C'est Jean-Claude Carrière qui l'emporta. Et c'est ainsi qu'il mit un pied dans le cinéma…


Entre brocante et cabinet de curiosités, la boutique de Robert Capia était à une certaine époque la star de la galerie Véro-Dodat, à Paris, avec la librairie FMR ou la galerie du Passage. On y trouvait notamment des poupées anciennes, dont il était devenu un spécialiste, qu'on venait acheter ou faire réparer. 



Magnifique couverture, vraiment, pour ce Fayard/Noir que l'on ne possédait pas (n°8).



Bizarrement, le livre se trouvait dans une caisse de rebuts, des livres jugés en trop mauvais état pour pouvoir être vendus. On a toutefois insisté auprès de notre vendeur pour le lui payer (1€). On aime bien la collection Idée Fixe (on possède notamment le livre de Philippe Jullian sur la brocante, assez formidable), bien qu'on la connaisse en définitive assez mal : on tombe rarement dessus. C'est dommage, car dans la liste des Dans la même collection, il se trouve plusieurs titres qui intriguent… La collection a récemment parler d'elle, et pas en bien, car c'est sous cette couverture que Gabriel Matzneff fit paraître son Les moins de seize ans. Ce n'est qu'une fois chez nous qu'on s'est aperçu que notre exemplaire de Baudelaire et les voleurs était enrichi d'un envoi de l'auteur… C'est le troisième livre de Jean-Marc Roberts, publié en 1973. À l'époque, il travaillait chez Julliard.








Si c'est en France que le livre parut pour la toute première fois, en 1934 chez Obelisk Press, il était alors en V.O., autrement dit en anglais. La première traduction française, elle, ne fut publiée qu'en 1945, aux éditions Denoël. L'achevé d'imprimer de notre exemplaire, la première édition, porte la date du 15 décembre 1945. Soit douze jours après l'assassinat de Robert Denoël…


On évoquait il y a quelque temps cette collection des Entretiens, aux éditions Belfond, et comme pour encourager notre collectionnite, voilà qu'on tombe sur un autre livre de la série. Ce livre réunit Jean-Louis Ferrier et Victor Vasarely - avec en complément de leurs entretiens, des textes du maître du cinétisme. On découvre en quatrième que, contrairement à ce qu'on avait lu ici et là, la collection était dirigée par Paule Salomon. Il ne faut pas fixer trop longtemps la couverture sous peine de tourner de l'œil…



Tout est expliqué dans la quatrième de couverture. Le livre était perdu au milieu de livres assez quelconques - les 3 pour 2 €. Difficile de résister.


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