Emplettes



commentaire : c'est en 1917 que Leonard et Virginia Woolf fondèrent leur maison d'édition, à laquelle ils donnèrent le nom du bâtiment dans lequel ils habitaient (Hogarth House). Il existe une abondante littérature sur le sujet. On est tombé par hasard, et au milieu d'un entassement de livres pour la plupart sans intérêt, sur cette première édition du Flush de Virginia Woolf, étrange biographie d'Elizabeth Browning vue à travers celle du chien qui se retrouva un jour chez elle. Les premiers Hogarth Press étaient de tout petits tirages, confidentiels, avant que la maison ne se développe. Les nouveautés bénéficiaient de deux éditions, l'une sur grands papiers, et l'autre, plus ordinaire, dite “Uniform Edition”. Notre exemplaire est donc ordinaire, même si, paradoxalement, il semblerait que pour ce titre, la Uniform Edition soit la première édition (c'est expliqué ici, pour ceux que cela intéresserait…) On remarquera, en deuxième et troisième de couverture, et sur les pages qui leur font face, des illustrations de Vanessa Bell. À l'intérieur du livre, il y avait aussi un ex-libris…








On avait inscrit ce livre sur notre liste d'achats à faire, mais on a complètement oublié pour quelle raison ce Les Autres et moi s'était retrouvé là. On va donc lire pour la première fois un ouvrage de Pierre Gaxotte pour tenter de résoudre cette énigme. Peut-être ses liens avec Christian Dior, sur qui nous travaillons en ce moment…





On ne se lasse décidément pas de ces pièces “politico-sociales” et ”avant-gardistes”, à la fois passionnantes et vaguement ridicules. 



On ne connaissait pas ce poète péruvien. D'après Wikipédia, il serait “considéré comme l'un des plus grands poètes de langue espagnole et l'un des plus novateurs, malgré la brièveté de sa vie comme de son œuvre”, mais aussi “le poète péruvien le plus célèbre et l'une des figures les plus importantes de la poésie hispano-américaine du XXe siècle”. Rien que ça. Et ce qu'on lit en effet de ses poèmes n'est pas pour nous déplaire, surtout notamment ceux des années 1920. Mort à Paris en 1938, à l'âge de 46 ans, Vallejo est enterré au cimetière du Montparnasse.


On ignorait que Brassens avait écrit autre chose que des chansons. Des poèmes, mais aussi deux romans: le premier publié à compte d'auteur en 1947, La Lune écoute aux portes (avec une fausse couverture Gallimard, très étrange) et cette Tour des miracles, publié à l'origine aux Jeunes Auteurs Réunis en 1953. Pas notre tasse de thé, mais une curiosité…



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