Emplettes



Commentaire : 21 heures de Barthes, ça n'est pas rien. On a trouvé cette petite merveille au milieu d'une pile de CD sans grand intérêt. Le désamour dont souffre les CD pousse visiblement les gens à se débarrasser de tout et n'importe quoi, 





Cette édition de 1981 n'est pas l'édition originale, qui fut publiée un an plus tôt. Mais notre exemplaire  est enrichi d'une signature de l'artiste. Quant aux photos, on n'a jamais été trop fan du travail d'Irina Ionesco. Les clichés représentant sa fille, alors qu'elle était très jeune, suscite un indéniable malaise.



Auteur inconnu au bataillon (il a participé à de nombreuses revues, en a animé certaines (Empédocle ou Les Cahiers de la Mort enchantée : tout un programme !), a publié quelques livres, des poèmes, était apparemment l'ami de de Camus…), mais en feuilletant le livre on s'y est senti bien. Et de fait, c'est un livre étrange, drôle et poétique, dans lequel s'entrecroisent des lettres et articles de journaux pour relater un fait divers apparemment anodin. Une vraie curiosité.


Un livre étrangers là encore, mais dans un tout autre registre. La quatrième parle d'Utopie, mais c'est bien de dystopie qu'il faut parler, très seventies, très moderne et actuelle en même temps, sur laquelle plane l'ombre du tandem Deleuze-Guattari. C'est plein de trouvailles réjouissantes, avec quelques recherches typographiques plutôt bien vues. Mériterait d'être réédité, même si la fin est en peu en deçà… On va en tout cas s'intéresser aux autres livres de cet auteur.









Un classique de la littérature érotique, apparemment, puisqu'il est régulièrement réédité. Il fut à l'origine publié en 1926 et tiré à seulement 125 exemplaires - gros commerce. L'auteur qui se cache derrière le pseudonyme de Jean Bruyère n'est autre que Jean Lurçat, le peintre et tapissier.



Un éditeur mythique, et un catalogue qu'on feuillette avec gourmandise. Mais si Lemerre publia des stars, notamment les Parnassiens, mais aussi Verlaine, Baudelaire, Daudet, les Goncourt, etc., il accueillit un nombre impressionnant d'anonymes, en tout cas des auteurs dont la postérité n'a strictement rien retenu. Alphonse Lemerre est mort en 1912, et c'est son fils Désiré qui lui succéda, après quoi les fils de Désiré prirent à leur tour la suite. Lemerre, c'est aussi l'éditeur de Raymon Roussel… 



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