Emplettes

 

Commentaire : très belle couverture pour ce copieux “roman d'érotisme particulier”, plutôt dodu puisqu'il fait tout de même 372 pages bien remplies. Roman épistolaire, précisons encore, où l'on suit une initiation à travers les lettres qu'échangent un maître et son élève. Le livre, considéré aujourd'hui comme une espèce de classique dans sa catégorie, fut interdit dès sa parution (1971) et ne revit le jour qu'en 1994. 





Encore un livre qui nous a eu par sa couverture, très belle - et qui n'est pas due à Pierre Faucheux, contrairement à ce qu'on pensait, mais un autre graphiste dont le nom n'est pas vraiment déchiffrable. Les textes, eux, sont d'époques et d'intérêts variés. 





Bernard Delvaille n'a commis qu'une poignée de romans qui n'en sont pas vraiment, mais plutôt des récits largement autobiographiques. Celui-ci est le premier, publié en 1971 (l'auteur avait 40 ans). On en a lu la moitié, pour l'instant, et si le livre n'est pas une révélation, il s'en dégage un charme étrange, mélancolique, pour ne pas dire dépressif, avec pour décor, en tout cas cette première partie, une petite ville universitaire américaine de la fin des années 60, où les filles portent des grands jupes à fleurs et où tout le monde fume du shit. Une curiosité. 






Ils furent amis entre 1934 et 1963, avec des hauts et des bas, et quelques collaborations artistiques. On n'aime pas critiquer les livres du Promeneur, mais celui-ci est franchement alourdi par des notes envahissantes (on se croirait presque dans Feu pâle…) ; on regrette aussi qu'il n'y ait pas plus de lettres de Louise de Vilmorin, plus étonnantes et brillantes que celles de Cocteau. Le livre laisse un goût non pas d'inutilité, mais d'intérêt un peu limité. On aime beaucoup le petit médaillon flashy.


Cela faisait un moment qu'on n'était pas allé chez Book0ff chasser le livre à 1€. Celui-ci nous a intrigué par son titre. La bonne impression s'est confirmé quand on l'a feuilleté (construction étrange, avec 7 chapitres segmentés en 12 séquences). Et la lecture du roman, si elle ne nous a pas complètement emballé (traduction un rien pataude), nous a laissé une bonne impression. Ici et là, on a pensé à Robbe-Grillet, à Nabokov…



On n'a pas très client d'Olivier Adam ; en revanche, on est très client des Dilettante du XXe siècle en version originale. Celui-ci, dans son genre, est assez formidable : la couverture, déjà, mais aussi cet achevé d'imprimer assez réjouissant : 1999 exemplaires imprimés le 15 décembre 1999…



Étonnante couverture de Pierre Faucheux… pour ce livre autobiographique jouissant d'une excellente réputation. La quatrième est assez curieuse, avec ce “hors de pair” d'un autre temps et, à l'évidence, un ou deux points qui ont été oubliés… 




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