commentaire : notre nouvelle publication, Pages arrachées à un journal de mode, de Patrick Mauriès, est désormais disponible à la vente - sur notre boutique (ici) ou dans quelques lieux parisiens dont on trouvera la liste, in progress, plus bas.
Ces Pages sont donc le recueil de 47 des 49 éditoriaux que Patrick Mauriès publia en ouverture du mensuel Jardin des Modes, entre 1989 et 1994. L'ouvrage est tiré à 400 exemplaires imprimés sur papier bouffant blanc (intérieur) Rives Tradition (couverture), dont 25 exemplaires numérotés de I à XXV, signés et accompagnés d'une photographie d'intérieur prise par l'auteur. Chaque photographie est différente d'un exemplaire à l'autre. On en propose deux exemples, plus bas également.
• Librairie Delamain - 155, rue Saint-Honoré, dans le 1er arrondissement
• Librairie Galignani - 224, Rue de Rivoli, dans le 1er arrondissement
• Librairie Yvon Lambert - 14, rue des Filles-du-Calvaire, dans le 3e arrondissement
• Librairie Michèle Ignazi - 17, rue de Jouy, dans le 4e arrondissement
• Librairie L'Écume des Pages - 174, boulevard Saint-Germain, dans le 6e arrondissement
• Librairie 7L - 7, rue de Lille, dans le 7e arrondissement
• Librairie After 8 - 7, rue Jarry, dans le 10e arrondissement
• Librairie Les Mots à la Bouche - 37, rue Saint-Ambroise, dans le 11e arrondissement
Quatrième de couverture :
Entre 1989 et 1994, Patrick Mauriès signa l’éditorial qui ouvrait tous les mois les pages de Jardin des Modes. Créée en 1922 par Lucien Vogel, cette publication exemplaire connaissait alors une de ses périodes les plus passionnantes. Il n’y était pas seulement question de mode, mais des modes, que ce soit en matière d’art, de culture ou d’art de vivre. S’y dessinaient numéro après numéro les contours de « l’esprit du moment ».
Et c’est un peu à cela – saisir l’esprit du moment – que s’attache chacun des textes rassemblés dans ce volume, en partant d’un mot, d’un événement, d’une personnalité ou d’une « tendance ». On y croise Jean-Paul Gaultier et Christian Lacroix, aussi bien qu’Umberto Eco ou Roland Barthes, Donald Trump et le groupe Deee-Lite ; on y constate le triomphe du baggy et la défaite du padding, l’avènement du métissage et de l’ethnique ; on y évoque les déconstructionnistes, le jean vintage, le grunge… et cent autres choses encore, dans une géographie mouvante dont le centre est tantôt à Londres, Paris, Milan, Tokyo ou New York.
Étourdissantes de culture, ces pages arrachées à un journal de mode, exercices de style à l’écriture haute couture, s’apparentent au carnet de bord d’un esthète, volontiers ironique et paradoxal. Elles nous replongent dans cette période de transition entre les années 80 et 90, passionnante à plus d’un titre, une époque à la fois lointaine et singulièrement proche de la nôtre.
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