Commentaire : prix plus que raisonnable pour ce premier roman de Jean-Jacques Schuhl, publié en 1972 dans la collection Le Chemin dirigée par Georges Lambrichs.
Il ne nous a pas coûté cher non plus, d'autant qu'en l'ouvrant, machinalement, on est tombé sur que l'on espérait y trouvé (sans y croire) : un envoi et un dessin du peintre, auxquels s'ajoutent d'ailleurs un envoi de l'autrice. C'est archi-moche, à tout point de vue, et l'on va sans doute s'en débarrasser assez rapidement.
On ne connaissait pas cette collection publiée à la fin des années 60 par Robert Morel - il faut dire qu'il créa une quarantaine de collection au sein de sa maison d'édition. Format étrange, propos étrange, couverture étrange (un pelliculage argenté, réfléchissant, qui se décolle)… La collection ne compta que trois titres : aux deux que l'on a trouvés, il faut ajouté le mystérieux Cent clés pour comprendre le feu.
Deux Cabinet des Lettrés que l'on ne possédait et qui n'on pas l'air inintéressants…
On a pas mal de littérature sur ce mystérieux et scandaleux Baron Corvo. Dans ces lettres, souvent olé-olé, il se révèle assez antipathique et insupportable… et en même temps fascinant. Dommage que la couverture du livre soit aussi laide.
Un livre étrange, à la traduction souvent pataude (Philippe Bouquet était pourtant un des plus grands traducteurs du suédois), inspiré par la vie de Simenon, et notamment sa part obscure. C'est un peu tordu, limite malsain, mais cela se lit quand même jusqu'au bout.
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