Commentaire : impossible de le laisser passer, celui-ci. Un chef-d'œuvre. Et le roman n'est pas mal non plus…
C'est, avec Les rejets électifs d'Alberto Savinio, le premier titre du Cabinet des Lettrés. À l'époque, Le Promeneur n'avait pas encore été absorbé par Gallimard. Les couvertures étaient dans un papier légèrement gris et l'illustration n'était pas encore mise en valeur par un cadre embossé.
Pour rappel, c'est un texte de Pascal Quignard qui est à l'origine de la déclaration d'intention que l'on trouve dans chacun des volumes du Cabinet des Lettrés (on le reproduit sous le texte de présentation de La raison.
On est tombé sur tout un lot de ces livres hors-série publiés par Gallimard - assez mystérieux, puisqu'on ignore ce qui les rassemble, pourquoi tel ou tel texte est publié dans ce format atypique.
On possède déjà, du même Roger Caillois et chez le même éditeur, Le petit guide du XVe arrondissement à l'usage des fantômes, que ce livre rendre, lui ajoutant un court mais trop joli texte qui, ô surprise, ouvrait le Guide Bleu Paris de 1978.
On ne sait pas si c'est un signe de l'âge, mais on a besoin, chaque mois, de se lire un ou deux Simenon, et tout particulièrement les romans mettant en scène le commissaire Maigret. On n'avait pas encore lu celui-ci, qui date de 1931. Autrement dit, c'est un des tout premiers Maigret. Voici, pioché dans Wikipédia, la chronologie de ces premiers titres :
Le personnage du commissaire Maigret est créé en 1929. Il apparaît d'abord en ébauche dans quatre romans: Train de Nuit, La figurante, La femme Rousse, La maison de l'inquiétude, écrits sous divers pseudonymes. Puis Simenon rédige le premier roman officiel de la saga maigretienne, Pietr le Letton. Maigret est « officiellement lancé » comme le personnage principal d'une série de romans policiers à la suite d'une présentation organisée par l'auteur lui-même. Cette présentation a lieu le soir du 20 février 1931, avec la complicité du journaliste Pierre Lazareff, dans le cabaret de La Boule Noire à Paris, lors d'une grande fête dénommée « Le bal anthropométrique » où le Tout-Paris avait été convié. Les deux romans choisis pour inaugurer la collection sont Monsieur Gallet, décédé et Le pendu de Saint-Pholien.
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