Commentaire : il est en piètre état, mais cela fait longtemps que l'on avait envie de lire ce livre de souvenirs, qui nous servi à plusieurs reprises dans des recherches (via Gallica). On en a commencé la lecture, des plus distrayantes.
Avec un ami, on évoquait il y a peu Écrire, cette collection de poche laboratoire des éditions du Seuil lancée par Jean Cayrol en 1956 et dirigée par la suite par Claude Durand. Certains jeunes auteurs étaient présentés/parrainés par des signatures confirmées, comme ici Jean-Marie Dallet présenté par Marguerite Duras - la présentation se limitant à deux petites pages.
On n'est pas certain de le lire (même si “les éditions Pierre Lafitte & Cie peuvent lues par tous”), mais la couverture est vraiment bien, de même que les illustrations intérieures, signées Louis Malteste.
Une curiosité publiée en 1927. Il a été réédité par les édition du Camion Blanc, qui résument la chose ainsi :
“Publié pour la première fois en 1927 et jamais réimprimé par la suite, le roman Le Crime des vieux méritait d'être réédité pour deux raisons. Tout d'abord à cause de la personnalité très particulière de son auteur qui fut militant anarchiste puis membre fondateur du Parti communiste français et qui finit sa vie animateur de groupuscules pacifiste et d'extrême-gauche. Ensuite car il pose la question, toujours actuelle, de l'immortalité en exposant sous forme de fiction les travaux du docteur Serge Voronoff (l'Ugolin du roman) qui fut un des pionniers du transhumanisme. En 1927, ce médecin connaissait un grand succès en prétendant procurer aux hommes âgés une seconde jeunesse par des greffes testiculaires issues de grands singes faute de pouvoir, du fait de la loi, s'en procurer d'humaines.” Étrange…
En 1927, Sigumnd Freud était encore le “Prof. Sigmund Freud” sur les couvertures des livres…
Dans cette même collection du Seuil il y a “Mortelle", le tout premier (et très étrange, mais bien) Christopher Frank, préfacé par Jean-Louis Curtis.
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