Commentaires : la couverture est très sixties. C'est normal : le livre date de 1969. Avec ici et là, comme le dit la quatrième de couverture, quelques étonnants poèmes très “pop music”…
C'est le premier livre de Jean Rolin, publié en 1980 aux éditions Maritimes et d'Outre-Mer. On ne l'avait jamais eu entre les mains. Le style est déjà rolinien en diable.
Ils ne sont pas en excellent état - les couvertures, surtout -, mais l'ensemble est assez peu courant. On s'interroge. Doit-on écrire Strawinsky… Stravinsky… ou Stravinski ? Voir pourquoi pas Strawinski ?
On a déjà les deux livres, on avoue ne pas être un grand fan de Georges Fourest, mais on n'a pas pu résister à cette géniale couverture du Livre de Poche (1968), qu'on pense pouvoir attribuer attribuer à Pierre Faucheux.
En tombant dessus, on s'est soudain avisé qu'il manquait étrangement à notre bibliothèque - alors qu'on possède tous les autres ouvrages d'Alain Robbe-Grillet publiés au Éditions de Minuit. C'est son premier roman, écrit avant Les Gommes, mais paru seulement en 1978. Explication ci-dessous :
La photo de quatrième de couverture fait un peu peur, mais la thématique du livre nous a plu. Et il y avait un envoi. Tout ça pour un euro, ça ne se refuse pas.
Camille Belguise, qu'on ne connaissait pas, fut la seconde épouse de Jacques Chardonne. Voici la nécrologie du Monde à sa mort, en août 1980 :
Camille Belguise vient de mourir à 86 ans, à La Frette, dans la maison des Romanesques de Jacques Chardonne, son mari, auquel elle avait inspiré en particulier le personnage d'Armande. Son beau visage et sa sensibilité étaient posés aussi sur celui de Claire comme un reflet. Elle-même écrivait. Elle laisse quatre livres, inclassables : des notes poétiques, des pensées cueillies aux fleurs et aux douleurs des l'ours : Échos du silence (1952), Seul l'amour (1958), Mes saisons (1965), La Vie a tout dicté (1970).
Un style aérien avec le souffle d'une tendresse jaillie du plus profond d'elle-même et qui formait un contraste saisissant avec les œuvres de Chardonne, toutes d'intelligence maîtrisée. Il admirait cette grâce d'écriture.
Camille Belguise était la mère d'André Bey
Commentaires
Enregistrer un commentaire