Emplettes




commentaire : l'amateur de poulpe (dans l'assiette, précisons) ne pouvait pas laisser passer un livre pareil. La couverture est magnifique et le titre intriguant. Maurice Champagne (1868 - 1951) est une espèce de sous Jules Verne, à lire au huitième ou neuvième degré - ce qu'on a fait. On donne deux échantillons de son style, à la fois réjouissant et désolant, avec en second extrait un paragraphe fascinant dans sa débauche d'adverbes.
Ainsi que son titre le laisse entendre, le roman (publié une première fois en 1927) conte l'histoire de “chercheurs d'épaves”, lesquels sont en mesure d'aller sonder le fond des océans grâce à une invention révolutionnaire, le “sweep-net” - un croquis permet d'en comprendre plus ou moins le fonctionnement. La première, et dernière, utilisation du “sweep-net” se fera sur un mystérieux navire, un paquebot. Lequel ? La dernière illustration vous le dira…
À noter, dans le livre, des illustrations assez réussies d'un certain Jacques - dont on n'a pu percer l'identité. Mystérieux…









On est à la limite du fétichisme, puisque ce sera la quatrième version de ce livre (voir ici et pour les trois autres) à se retrouver dans notre bibliothèque. Cette édition a ceci de particulier qu'à la nouvelle César Capéran, l'éditeur a ajouté divers petits textes de Louis Codet. Et pour en revenir à César Capéran, on signale que les éditions de la Table Ronde republieront le texte en poche, en novembre, dans la Petite Vermillon. Ce qui nous fera cinq versions de ce texte délicieux texte qu'on recommande pour la énième fois... 






On possède déjà un certain nombre de volumes de cette collection publiée au milieu des années 1920, et au sein de laquelle on croise par exemple Eugène Marsan, Paul-Jean Toulet, Jean de la Ville de Mirmont, Kikou Yamata, Francis de Miomandre ou Henri de Régnier. On est tombé sur quatre titres de la collection, avec deux qu'on ne possédait pas et dont le contenu très “années 20” nous a séduit.
Saint-Marcet est le pseudonyme de Marie-Aimery de Comminges (1862-1925), comte de Comminges et auteur sous son vrai nom d'ouvrages sur les chevaux et l'équitation. Sous le pseudonyme de Saint-Marcet, il a publié quelques livres plus légers, dont celui-ci. La première page donne plus qu'envie de goûter à la suite…
Même remarque pour Henri Clouard (maurrassien, Action Française, etc.), qui n'a pas la réputation d'être un rigolo. Mais la première page de son bouquin est plutôt encourageante.





On n'a jamais lu Les Faux-monnayeurs. On a commencé hier soir ce journal (très court, une centaine de pages à peine), tenu entre juin 1919 et juin 1925, et qui restitue les interrogations de l'auteur durant l'écriture du roman. Passionnant !


Il se trouvait avec les autres livres du Divan, mais il était plus cher (5€ au lieu de 2). On a hésité, avant de le prendre. À cause du titre, charmant, surtout dans son entier - voir ci dessous. À rapprocher cet autre ouvrage, publié au Divan toujours (décidément…), signé Jacques Boulenger, et dont le titre est un pur chef-d'oeuvre (on en reproduit la couverture).




Le dernier livre de Claude Pélieu, mort en 2002. Comme il est indiqué sur la quatrième, ce livre fut tiré à peu d'exemplaires et réservé aux souscripteurs de Je suis un cut-up vivant, livre-hommage à Pélieu publié en 2008. 

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