Emplettes

 

Commentaire : on connaît l'auteur de nom, et de réputation, mais on ne l'a toujours pas lu - y compris son premier livre, ouvrage culte au titre insensé : Schrummschrumm ou l'excursion dominicale aux sables mouvants. Ce Factice est son deuxième livre, qui ne jouit pas de la même réputation que le premier ou le troisième, Mort et passion de Félix C. Scribator - tous trois furent publiés chez Pauvert entre 1966 et 1971. Un auteur mystérieux et assez fascinant à découvrir ici ou .  

On relit les livres de René Belletto, en ce moment - avec grand bonheur. On est tombé sur ce Librio, où furent publiées en deux volumes les nouvelles qui composaient le premier livre de Belletto, Le temps mort, sorti en 1974 chez Marabout. Il se trouve que l'on a TOUS les livres de l'auteur, sauf ces deux Librio. Plus qu'un, et nous posséderons la totale…

La couverture est hideuse, d'un autre temps (le livre date de 1983), mais l'histoire de cette prostituée, racontée sans fioritures, est poignante.






Voilà quelques moins, on avait déjà croisé le chemin de Pierre Guénin (ici), créateur notamment d'une flopée de publications gay dans les années 1970. Dans ce livre publié en 1961 par Éric Losfeld, il fait se rencontrer des vedettes de l'époque, pour des petits débats où la seule règle est de jouer “le jeu de la vérité”. Assez gonflé et original pour l'époque, même si le résultat reste loi des pugilats auxquels on est habitué de nos jours.



Trouvés dans la rue, avec quelques autres des emplettes présentes sur cette page, ces deux numéros d'Études soviétiques valent le déplacement. Les couvertures, les sommaires, les photos, les textes… tout y est hautement improbable.




Il y a une éternité, on avait rapidement évoqué Roger Allard (voir ici), oubliant rapidement notre désir de nous intéresser un peu à lui. Ce Calliope ranime notre désir, en quelque sorte. Publié en 1928, ce petit livre appartient à une collection comme il en fleurissait beaucoup dans les années 1920. Il semblerait que sur les neuf titres prévus, seuls cinq aient vu le jour : Terpsichore de Philippe Soupault,  Calliope, ou du sublime, de Roger Allard, Polymnie, ou les arts mimiques, de Jean Prevost, Uranie, ou l'astronomie sentimentale, de Pierre Mac Orlan et Clio, ou l'histoire sans les historiens, d'André Chamson. Louis Jouvet et Fernand Fleuret étaient aussi au programme, mais leurs ouvrages ne virent pas le jour. 


Les livres de chez Stock 2 sont devenus une de nos obsessions, une de plus. Cette maison d'édition créée au sein d'une autre maison d'édition (Stock) vit le jour en 1973, et sous la direction de Jean-Claude Barreau et Betty Mialet, donna le jour à une centaine de livres jusqu'en 1981 (ou 1983, cela dépend des sources), dans le cadre de 6 collections. Ici, dans ce livre de 1979, Patrick Boumard s'intéresse aux gros mots des enfants. C'est délicieusement rétro, très instructif et, surtout, hilarant.





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