commentaire : c'est donc aujourd'hui qu'elle sort, cette sélection des chroniques que Pierre de Régnier donna (sous le titre de Paris ma grand'ville) régulièrement à l'hebdomadaire Gringoire, entre 1930 et 1939. On est très fier de ce livre de presque 400 pages, auquel on a largement contribué. Ces quatre-vingt chroniques, sélectionnées dans la période 1930-1935 et illustrées chacune d'un dessin de Pierre de Régnier / Tigre, permettent de découvrir un Paris des années 30 comme on l'a rarement vu / lu - sonné par la crise de 1929, déjà nostalgique des Années folles et vaguement obscurci par les nuages politiques menaçants qui s'amoncèlent dans le ciel. Tout cela est conté tambour battant par un Pierre de Régnier fidèle à lui-même.
Restaurants, boîtes, bars, cabarets, dancings… aucune des
adresses de Montmartre, Montparnasse ou des Champs-Élysées n’a de secret pour
lui. Il va aussi voir Serge Lifar à Opéra ou Joséphine
Baker au Casino de Paris ; il va applaudir Maurice Chevalier, Edith Piaf
ou Mistinguett. Il lui arrive encore, lorsqu’il ne se lève pas trop tard, d’explorer Paris
au gré de sa fantaisie : des champs de courses, dont il est un
inconditionnel, à l’Exposition coloniale de 1931, en passant par Luna Park, le salon
des Arts Ménagers, la Coupe Davis à Roland Garros ou la première des Lumières de la Ville, de Charlie
Chaplin. Tout ça est enlevé et joyeux, comme écrit au petit matin après une nuit de bombance, mais nourri aussi de cette poésie et de cette grâce qui font tout le prix du génial Pierre de Régnier.
addendum :
L'intégralité de l'article, c'est ici :
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Un esprit anticonformiste. C'est noté.
RépondreSupprimerÇa ne devrait pas bous déplaire - ou, dit autrement, ça devrait vous plaire...
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