Emplettes

 

commentaire : Il faut absolument aller consulter la fiche Wikipédia de Maryse Choisy ou, mieux encore, le spectaculaire site que lui consacre Grégory Haleux (). La trajectoire de cette femme hors du commun (romancière, journaliste, poétesse, psychanalyste, suridéaliste, philosophe, occultiste, mystique, orientaliste, professeur de yoga, peintre, aviatrice, dompteuse, etc.) est fascinante. Comme son titre l'indique, son Mois chez les filles est un reportage sur la prostitution. Maryse Choisy y démontre qu'elle n'a pas froid aux yeux, qu'elle appelle un chat un chat, qu'elle a du style, une vision du monde bien à elle et une vraie profondeur d'esprit. On a hâte de tomber sur d'autres de ses livres. Hâte aussi de tomber sur d'autres ouvrages de ce fleuron de la culture française que fut la collection Gay Savoir…






La couverture, signée Roman Cieslewicz, est magnifique, dans son genre. Le livre, lui, est agaçant au possible - comme presque toujours avec Alain Jouffroy, qui éructe, donne des leçons, juge et condamne, et épuise le lecteur. Dommage, car il est question dans cet essai des quatre auteurs du Manifeste froid (Serge Sautreau, André Velter, Jean-Christophe Bailly et Yves Buin, que l'on retrouve sur le tableau de Fromanger reproduit plus bas), mais aussi de Michel Bulteau et Claude Pélieu. 









Les Déclassés du même Bizot furent, pour des raisons diverses, une lecture marquante de notre adolescence. Pourtant, on avait laissé passer ces Années blanches, qui sont en quelque sorte la suite des Déclassés. Cette fois, la quatrième de couverture a su nous tenter, de même que le bel envoi de JFB à Émile Laugier (peintre et directeur artistique du Actuel des années 80), et ce sont les pages 18 à 21 qui ont achevé de nous convaincre, avec une scène qui voit le narrateur aller à un concert de Todd Rundgren et même rencontrer celui-ci dans sa loge…




Qu'il s'agisse de la 4e (page de titre) ou de la 5e édition (couverture), il doit s'agit de la première édition sur papier courant du livre de Larbaud. En tout cas, de sa publication chez Gallimard, puisque le roman parut d'abord à la Bibliothèque-Charpentier en 1911.




L'œuvre d'Amélie Fillon n'est pas très connue, mais (on l'a déjà dit ici) elle est l'aïeule d'un ami qui nous a chargé d'acheter tous les livres qui nous tomberaient sous la main. Bonne pioche, cette fois, puisque les deux ouvrages sont enrichis d'un envoi de l'autrice à une certain Martin Saint-René (1880-1968), poète, essayiste, traducteur, romancier et nouvelliste dont on n'avait jamais entendu parler alors que son œuvre est assez conséquente.









On n'a toujours pas compris la signification précise du titre de ce livre de 1925, recueil d'une soixantaine de saynètes et courtes nouvelles où il n'est apparemment jamais question d'une voisine à épater. En tout cas, le titre est habile puisqu'on a eu la faiblesse d'acheter ce Pour épater ma voisine… 




À une époque, on s'était mis en tête de collectionner les trente-quatre volumes de cette collection dirigée par Jean-Louis Vaudoyer et qui parut entre 1926 et 1931. On a renoncé, mais quand un exemplaire se présente, on ne fait pas la fine bouche. Plus d'infos ici, sur le précieux site de la bibliothèque municipale de Lisieux - la page doit dater un peu, puisque les prix suggérés sont en francs. Il y a même un numéro de Minitel !



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